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Macron veut faire la guerre aux Russes pour confisquer le pouvoir, comme Zelensky

En écoutant les baratineurs des Télés-bidon, une phrase m’est revenue à l’esprit. Celle du maréchal Le Boeuf en 1870 assurant à Napoléon Le Petit « Nous sommes prêts et archiprêts. La guerre dut-elle durer deux ans, il ne manquerait pas un bouton de guêtre à nos soldats.»

Ces propos optimistes ne furent pas reprochés au Burkhard de l’époque, pas plus que sa capitulation devant les Boches. Et après une commissions d’enquête bien indulgente, le bovin put finir sa vie dans son étable. Pardon, son château.

La guerre, avec quelle armée ?

Le fer de lance serait l’armée de métier. Battue sur tous les fronts depuis Bonaparte, et mise en déroute au Sahel par des guenilleux chevauchant des 4X4.

Elle compte 77 000 militaires pour l’armée de Terre, 34 000 pour la Marine et 40 000 pour les aviateurs, soit 151 000 personnes. Disposant de tanks du modèle de ceux que les Russes ont expédiés à la ferraille en Ukraine, d’un porte-avions qui égare ses hélices, et des meilleurs avions du monde que des trapanelles made in China, pilotées par des enturbannés, ont envoyées au tapis au Pakistan.

Les soldats du Macronistan sont loin d’être des foudres de guerre. Beaucoup font du gras dans les bureaux. Souffrent de surcharge pondérale et d’éthylisme. Et manquent d’entraînement. Un dixième au mieux serait opérationnel dans de brefs délais.

Contre une armée de près d’un million de combattants, aguerris depuis des années, et qui refuse des volontaires. Parce que les Russes ont le patriotisme chevillé au corps. Peut-on en dire autant des recrues de la diversité, saupoudrés pour des raisons ethno-politiques ?

Des officiers d’opérette et des ganaches pour les défilés

La plupart de nos officiers aux têtes bien pleines sont devenus des courtisans. Des reptiles cherchant par tous les moyens à complaire au maître du Haut Château. Ceux qui possèdent encore l’esprit combatif et un peu de fierté sont minoritaires. Et mis sur la touche. Ils n’iront pas faire un putsch. Leurs frères d’armes les neutraliseraient. Pas envie de perdre leurs privilèges.

La description qu’en donnait le général Jean-François Carteaux (1751-1813) est toujours d’actualité :      « Toutes les ganaches se ressemblent. Une nullité professionnelle établie, un dédain complet des vies humaines, bien souvent une belle moustache et un amour immodéré des décorations unissent profondément cette fraternité (…) L’armée française fournit pourtant quelques cas d’officiers qui, au fond ne furent pas de mauvais bougres, mais se trouvèrent chargés de responsabilités dépassant leur faible entendement. »

L’IFRI (Institut français des relations internationales) a longtemps pondu des rapports pour le compte des ministères de la Défense et des Affaires étrangères. Jusqu’à Macronescu qui a décidé de se passer de leurs avis. Comme de celui du général Pierre de Villiers. Puisqu’il a la science infuse.

L’IFRI a néanmoins continué à travailler et son rapport de début 2025 est alarmant. Comment la France peut-elle songer à attaquer la Russie alors qu’elle n’a pas les moyens d’assurer sa propre défense ? Les armées françaises n’ont qu’une semaine de munitions d’artillerie. Et en nombre et en matériel, nous serions surpassés par les forces de l’Azerbaïdjan.

Cette appréciation des faiblesses des forces françaises s’articule sur la base de nombreux entretiens avec des officiers subalternes et supérieurs. En leur garantissant l’anonymat. Normal dans une dictature où les discours de ces galonnés, lorsqu’ils sont interrogés par les médias ou par la représentation nationale, sont beaucoup plus lénifiants. Et cela ne relève pas seulement de l’obligation de réserve.

Les cadres des armées françaises, et tout particulièrement ceux qui les dirigent, sont fermement tenus en laisse par le pouvoir exécutif. Ils n’ont aucune liberté de parole, à l’exception des éléments de langage fournis par l’Élysée et ses ministres. Pour nos compatriotes qui s’informent autrement qu’avec les médias subventionnés, cette censure imposant un narratif édulcoré, à ce point éloigné des réalités, fait passer les généraux pour des imbéciles. Mais je ne les plains pas. Ce sont des invertébrés.

En plus de son armée classique, le pantin élyséen se targue de forces d’appoint, insuffisantes, et pas toutes transcendantes à quelques exceptions près.

L’encadrement et la troupe en général, mon amiral, ne sont pas au niveau des Russes. Certes, on a quelques commandos d’élite capables de rivaliser avec les spetsnaz. Auxquels Vladimir peut ajouter les SSO (forces d’opérations spéciales) et les groupes Alpha spécialisés dans l’anti-terrorisme. En tout, plusieurs dizaines de milliers de combattants, aguerris au Daghestan, en Tchétchénie et en Ukraine, déployables par le Kremlin quasiment sur l’heure.

Tandis que nos forces comparables comptent quelques milliers d’hommes, incapables de venir à bout des guérillas urbaines, car ligotées par les « drouadloms ». Même les plus courageux trimbalent un atavisme de vaincus. Ils ont détalé devant les Boches, puis les Viêts, puis les fellouzes et pour finir les Canaques. Et ils acceptent que leurs tortionnaires d’hier soient reçus en vainqueurs, dans le déshonneur, par une oligarchie capitularde.

Quant à attendre l’appui de réservistes… Autrefois, peut-être. Quand ceux-ci étaient des OR, issus des EOR, ou des engagés promus avant de revenir à la vie civile. Régulièrement rappelés pour des stages afin d’améliorer leurs compétences, ou au moins les maintenir.

La réserve militaire d’aujourd’hui, c’est du grand n’importe quoi. Son héros le plus emblématique est Benalla, un agent de sécurité bagarreur, très proche ami des Macronescu, nommé colonel sur un caprice du prince. Et d’autres du même calibre « seulement » commandants ou capitaines, alors qui n’ont jamais fait l’armée. On en trouve treize à la douzaine.

À l’époque où ils se causaient encore, notre ami Vlad avait suggéré à Fripounette de faire avec les racailles périurbaines, comme lui avec ses Tchétchènes. En buter quelques-uns pour montrer qui est le chef. Et enrôler les autres, avant de les envoyer se faire casser la gueule en Afrique. Mais ça, c’était avant. Avant que Macronescu se fasse humilier et jeter par presque tous les dictateurs africains.

Pour un esprit sain, la guerre avec la Russie semble improbable. Mais il y a tellement de barjots dans les abysses de l’État profond que toutes les folies sont envisageables. Y compris rétablir la mobilisation générale.

D’où la question qui angoisse un certain nombre de nos chers compatriotes. Si Macronescu entraînait le pays dans son délire belliciste pour escamoter les élections, qui seraient les premiers à partir au casse-pipe ? En plus des culottes de peau dont c’est le métier. Et des nouveaux réservistes, pas très chauds pour y aller.

Ceux-là sont officiellement 40 000 garçons et filles, de 17 à 35 ans, qui ont signé un contrat pour venir renforcer les forces armées jusqu’à 25 jours par an. Mais renforcer ne signifie pas se battre. À l’instar des premiers mercenaires envoyés en Ukraine, ils seraient chauffeurs, cuistots, meccanos, infirmiers, subrécargues ou folles du régiment…

Il y a aussi le vivier des personnes réquisitionnées, affectées selon leurs aptitudes. Des volontaires désignés d’office s’ils ne connaissent pas, pour se défiler, la personne qu’il faut, là où il faut. Souvent moyennant bakchich. Comme en Ukranazia. En théorie, les réquisitionnés ne sont pas destinés à rejoindre la ligne de front. Pas tout de suite. Mais les contours sont flous avec l’arrière, dans une guerre de mouvements.

Si tout cela ne suffisait pas, revenir à la conscription apparaît comme la solution magique. Le paltoquet qui ne saurait pas démonter un pistolet à eau, et n’a jamais porté l’uniforme, est un chaud partisan de ce système injuste, faussement égalitaire. Où les enfants du peuple vont se faire trouer la peau pour maintenir les profits des marchands d’armes, tandis que pour les rejetons de la bonne bourgeoisie, on trouve mille et une astuces légales pour les dispenser de service armé et leur offrir des planques.

Christian Navis

https://climatorealist.blogspot.com/

https://ripostelaique.com/macron-veut-faire-la-guerre-aux-russes-pour-confisquer-le-pouvoir-comme-zelensky.html

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