En préambule, rassurons nos lecteurs, nous n’avons aucune amitié particulière pour Rachida Dati, qui n’a eu de cesse, tout au long de sa carrière, de vilipender le camp patriote, cédant elle aussi à la chasse à l’« extrême droite » : « Les visions de l’extrême gauche et de l’extrême droite sont des visions du chaos », disait-elle encore il n’y a pas si longtemps sur Radio France, mettant la défense de notre identité sur le même plan que l’ultragauche qui veut sa mort.
Toutefois, reconnaissons que depuis un certain nombre d’années, l’actuelle ministre de la Culture – enfin, ce qu’il en reste ! – n’a pas mâché ses mots face à l’ensauvagement de la société française et pris des positions qui lui ont valu de figurer dans la liste noire gauchiste. Ainsi, en février 2020, à la suite des déclarations de l’intéressée au sujet de l’attentat de Hanau en Allemagne, le sinistre Mrap affirmait à sa manière provocatrice et malhonnête : « Rachida Dati, par ses déclarations irresponsables, tenues à des fins bassement électoralistes, offre aux néo-nazis de l’extrême droite un véritable permis de persécuter les migrants. »
https://mrap.fr/rachida-dati-dans-les-bas-fonds-du-racisme-electoraliste.html
Qu’avait donc dit Rachida Dati ? Ceci, qui est frappé du bon sens : « Quand vous n’anticipez pas, quand vous ne gérez pas, quand vous ne cadrez pas cet accueil de migrants [dont] la majorité n’a pas la même conception du vivre ensemble que la nôtre, n’ont pas conscience de nos valeurs républicaines, […] aujourd’hui il y a des affrontements. »
Et ce, même si ses origines – marocaines par son père et algériennes par sa mère – l’ont souvent empêchée de reconnaître la réalité du fléau de l’islam, et malgré un mariage forcé qu’elle a reconnu.
Forte tête, elle a par le passé tenu la sienne face aux tout-puissants magistrats de notre pays, notamment lorsqu’elle était garde des Sceaux du gouvernement Fillon, où elle fut à l’origine d’une loi promulguée en 2017 : la « Loi renforçant la lutte contre la récidive des majeurs et des mineurs », que certains magistrats se firent un plaisir de ne pratiquement jamais appliquer, comme l’atteste « l’indiscutable » encyclopédie Wikipédia : « Toutefois, un an après le passage de la loi, les juges n’ont appliqué des peines plancher que dans 51 % des cas où elles étaient applicables (65 % en appel). »
https://www.legifrance.gouv.fr/dossierlegislatif/JORFDOLE000017758194/
Autre écueil dans la carrière politique de Rachida Dati, elle n’a jamais fait mystère de ses ambitions pour la Mairie de Paris et compte bien l’emporter en 2026 lors des prochaines élections municipales. Sauf que depuis qu’elle la tient, la gauche n’entend pas lâcher ladite Mairie, et Rachida Dati constitue un sérieux obstacle, surtout après les désastreuses années Hidalgo. En effet, la ministre de la Culture – qui a accepté ce poste en échange de Paris, rappelons-le, malgré ses dénégations et celles de Macron à ce sujet –, arriverait « en tête des intentions de vote au premier tour des élections municipales de 2026 à Paris, avec entre 28 et 34% des voix, selon les scénarios, d’après un sondage Elabe réalisé pour BFMTV ».
Mais puisque la magistrature est cul et chemise avec la gauche, il n’en fallait pas plus pour qu’elle s’acharne sur Rachida Dati, qui vient d’être renvoyée devant la justice dans l’affaire Carlos Ghosn – pour avoir perçu de l’argent à la suite de prestations de conseil auprès d’une filiale de Renault-Nissan, sans avoir vraiment travaillé, ce qui rappelle furieusement l’affaire Fillon –, au moment où la campagne municipale est en passe de prendre son envol. Hasard, diront les plus naïfs ou les plus malhonnêtes, c’est selon. Toutefois, à la lumière des déboires judiciaires de Marine Le Pen, on peut raisonnablement s’interroger sur cette initiative de la justice, dont la probité est aussi évidente que la Terre est plate !
« J’accable des magistrats qui refusent de faire leur travail selon le code de procédure », a ainsi déclaré Rachida Dati, mardi soir sur LCI, ajoutant avec bon sens : « Il y a un problème avec la justice. » Marine Le Pen l’avait aussi remarqué, ce qui, voici quelques mois, suscitait dans la presse gauchiste quelques élans humoristiques médiocres : « Deux sœurs jumelles nées sous le signe des Gémeaux ? Non. Marine Le Pen et Rachida Dati. Telles les deux voix d’ABBA, Agnetha Fältskog et Anni-Frid Lyngstad, elles chantent à l’unisson. Pour dire qu’elles sont innocentes des petits accommodements dont les accuse la justice » (Le Nouvel Obs). Une presse qui ne semble pas voir la poutre dans son œil, particulièrement en Espagne où la gauche se livre à une corruption digne de la mafia, et dont le Premier ministre, Pedro Sánchez, « ne savait rien », évidemment !
Conclusion, et quelle que soit la méfiance légitime que l’on peut avoir à l’égard de la très ambitieuse Rachida Dati, rouage d’un système nuisible qui fait couler la France, on ne doit pas se réjouir de ses déboires judiciaires car ils participent d’une vaste opération de gauche visant à interdire toute opposition dans notre pays, et dont le sinistre et très efficace instrument est la magistrature française…