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Vincent Lapierre démontre que le juge Lucien Masson a commis une monstrueuse erreur judiciaire

Personne n’a oublié la fameuse histoire de Bruay-en-Artois, en 1972, où une malheureuse jeune fille de 14 ans, Brigitte Dewère, d’origine modeste, avait été retrouvée morte dans ce petit village du Nord de la France. Les maoïstes de Libération, sous la direction de Serge July, avaient décidé que c’était un crime de classe, que le coupable ne pouvait être que le notaire Pierre Leroy, symbole de la bourgeoisie haïe. Preuve accablante de son goût du sang, le suspect mangeait des entrecôtes de 800 grammes quand il allait au restaurant. Son compte était bon, d’autant plus qu’il s’est trouvé un juge, qu’on appelait le « petit juge », Henri Pascal, que tout le monde appela « le juge Pascal », membre du Syndicat de la Magistrature, qui fit emprisonner le notaire, convaincu, sans le moindre début de preuve, de sa culpabilité. Il fait de cette affaire un procès politique, et entend démontrer que la justice est contre le peuple au service des possédants.

Cela peut être vrai, mais ce n’est pas parce qu’on est notaire qu’on est forcément un assassin. Mais le juge fait arrêter Pierre Leroy, et convoque tous les journalistes pour qu’ils assistent à l’interpellation. Il en fait tellement qu’il finit par être dessaisi du dossier, ce qui le victimise encore davantage.

Dans un contexte totalement différent, le juge Lucien Masson serait-il un nouveau juge Pascal ? Il est jeune, et vient d’être nommé à Châlons-sur-Champagne. Il est au cœur de ce qui, si on en croit le reportage fouillé de Vincent Lapierre, apparaît au mieux comme une monstrueuse erreur judiciaire, au pire comme les conséquences d’un procès politique où il fallait absolument que le coupable soit l’exploiteuse russe et blanche, et les victimes les malheureux Africains noirs surexploités.