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Retailleau : le discours sans les actes… où va-t-il ?

La faillite de notre État nation est aujourd’hui visible, et ce, dans tous les domaines. La déliquescence des institutions se traduit par une perte de la reconnaissance de l’autorité dans un nombre croissant de cités, une délinquance galopante qui est devenue par laxisme et idéologie victimaire incontrôlable, un autoritarisme compensatoire vis-à-vis du modeste contribuable, une République qui ne reconnaît ni ne favorise plus le mérite mais récompense le copinage, qui a remplacé l’instruction par la propagande, etc. Cette situation est le fruit d’un abandon, d’une rupture entre le peuple et les élites pour de sombres desseins. L’intérêt général a été sacrifié pour celui de puissances privées, le tout enrubanné d’une idéologie mortifère qui a visé à arracher les racines, réécrire l’Histoire, et donner à des minorités très peu représentatives, le pouvoir de décider et d’imposer des mœurs, des pensées qui se rêvaient novatrices qu’il fallait distiller à tout prix à cette masse conservatrice qui n’en voulait pas et qui la rejette toujours.

Pour faire bonne figure, toute la classe politique habituée du parlement s’est fait un devoir de souscrire à ce nouveau modèle, par peur d’être stigmatisée, d’être montrée du doigt. Le tout a eu raison des convictions. Mais il fallait néanmoins rester fidèle à des fantômes, alors les discours se sont enfermés dans une posture d’autorité en prenant soin de ne rien déranger, désignant un ennemi ici, une aberration là, sans ne jamais contrarier personne dans les faits. Une politique d’ombres et de cris, fustigeant d’un côté pour mieux se garder de ne rien contester ni bouleverser de l’autre. Une sauvage intention de ne rien préserver de nos atouts, de nos forces, tout en se désolant du recul de notoriété, de savoir, de compétence, de rang, mais promettant à qui voulait bien le croire qu’eux seuls pouvaient rétablir cette fierté désuète et répudiée qu’ils contribuaient à ensevelir par leur cécité et compromission.

La supercherie devait être totale, certains ont cru bon de mettre en avant les références à notre passé glorieux, à la richesse de notre histoire pour prétendre que l’évolution des mœurs et de la société imposait ce glissement, tout en s’indignant que l’on puisse leur reprocher les trahisons successives. Ils n’acceptent pas ce que tout le monde constate à présent, à tel point qu’il a fallu que Larcher vienne affirmer devant des jeunes hilares que les LR n’étaient pas macroniste et qu’ils étaient de droite ! Mais que font-ils donc dans tous les gouvernements de Macron si ce n’est collaborer, soutenir et donc permettre à la déchéance de grandir, pire la développer ? C’est comme si Laval avait déclaré être un résistant ! Oui l’image est volontairement exagérée, mais parfaitement conforme.

Les LR c’est l’offrande permanente au soutien à Macron, la parabole de l’opposition qui ne censure jamais mais reste dans tous les gouvernements. Retailleau y va de sa complainte, et le torchon brûlerait entre lui et Macron. La ligne de l’Élysée est fustigée dans le verbe mais approuvée dans les faits, mascarade qui n’étonne plus personne et ne semble pas alerter les caciques du parti. La vraie révolution serait que Retailleau demande à ses troupes de censurer le futur budget, pire que le précédent. Bellamy croit lui à une victoire de son camp en 2027. Mais avec qui ? Avec quoi ? Lui qui n’a eu de cesse de tenir un discours dur sur Von-der-Leyen, pour finalement voter pour son nouveau mandat et lui éviter la censure. Il n’y a qu’à écouter la base pour comprendre que 2027 sera un échec de plus, rien ne leur est pardonné et ils ne semblent toujours pas en être conscients. La faillite est aussi et surtout dans cette attitude. La peur gouverne leur stratégie, celle d’affirmer l’identité et la souveraineté de la France contre la volonté de Bruxelles, de s’opposer sans état d’âme contre cette bureaucratie au lieu de se coucher en permanence. Ils ont peur pour eux pas pour la France. Ne plus être devant les caméras, ne plus être appelés dans les gouvernements est pour eux l’infamie insupportable. L’illusion d’être et de peser sur les événements est plus importante que la réalité. Et pour conserver ce prestige de pacotille, ce mirage d’être encore indispensable, ils ont tout abandonné, tout renié. C’est donc avec cette classe politique qui des LR en passant par le RN ne s’opposent plus, se contente d’exister à travers le prisme déformant d’une chimère : représenter un espoir de changement.

Lorsque les aides à la guerre en Ukraine ont été votées, ces deux partis ne se sont pas opposés, laissant la main à Macron qui depuis vide les stocks de l’armée française sans aucun contrôle et même pire, envoie des militaires sur place sans l’aval clair du parlement, comme le révèle la demande déposée à l’Assemblée nationale par des militaires de réserve et des colonels d’active. Il devrait être de leur devoir de demander des comptes, d’enrayer la folie Macroniste qui nous conduit vers une guerre qui n’est pas dans les intérêts des Français, tandis qu’il se couche devant l’Algérie dès que cette dernière fait les gros yeux. C’est donc cela la conception de la crainte qu’il veut inspirer à la Russie, et c’est donc cela que les LR soutiennent, tout en se défendant du contraire ? Le décalage entre le peuple et cette formation va grandissant, et il faudrait un acte fort de la part de Retailleau pour inverser les choses. Une démission, et la censure systématique de tous les nouveaux gouvernements jusqu’à épuiser Macron et le forcer à partir. S’ils veulent retrouver une chance de victoire en 2027, il faut une rupture franche qui passe par cette fracture. L’heure n’est plus au discours mais à l’action, hélas ils en sont incapables. Ils sombreront persuadés d’être de farouches opposants, incompris du reste des Français et fonçant, aveuglement dans le mur de la réalité.

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com/2025/07/24/retailleau-le-discours-sans-les-actes-ou-va-t-il/

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