
En interview, Patrick Moore, ancien de Greenpeace et ancien président de Greenpeace Canada, a qualifié le discours de gauche sur le changement climatique de « canular » et de « complètement inventé ». L’homme a quitté le mouvement environnemental qu’il estime dorénavant engagé dans une idéologie anti-humaine. De sauver l’humanité et l’environnement d’une guerre nucléaire totale et organiser une harmonie holistique entre l’homme et l’environnement, qui étaient les objectifs fondateurs, mais on est passé à l’homme comme « l’ennemi de la terre ».
Greenpeace a évolué et s’est fait coopter par l’extrême gauche, passant ainsi de la science et de la logique, au sensationnalisme et à la désinformation. Mais surtout, à l’utilisation de la peur pour inciter les gens à leur envoyer de l’argent… la peur que le monde va s’arrêter, « il nous reste 12 ans avant la fin du monde »… ces charlatans se livrent à une véritable mystification de la peur du climat et effraient les jeunes en leur faisant croire qu’ils vont mourir, explique t-il encore. De fait, la glace du pôle Nord qui, dans les années 2000 devait avoir disparu dans 20 ans est toujours là, pareil pour les Maldives… Autant dire qu’il fait l’objet de tirs nourris de la part des réchauffistes, en l’occurrence le GIEC, qui rappelons le, est un groupuscule de militants subventionnés qui fonctionne sur des modèles mathématiques et pond des rapports orientés sur commande, qui sont eux aussi largement sujets à controverses, la dernière en date, la triche sur les relevés de températures. Mais voilà, il a été désigné par nos politiciens comme étant la seule instance digne de foi, tous les contradicteurs étant des complotistes par définition.
Il oppose ainsi le récit du réchauffement climatique anthropique, c’est à dire provoqué par l’homme, à l’histoire plus large du changement climatique sur Terre. Selon lui, il n’y a pas grand-chose qui a vraiment changé : les gens ne se rendent même pas compte qu’il y a 20 000 ans, il y avait un kilomètre de glace au-dessus de New York et trois kilomètres au-dessus de Montréal. « Ce changement entre hier et aujourd’hui est significatif, mais le petit changement de température qui s’est produit sur la planète Terre au cours des dernières centaines d’années n’est rien comparé aux changements qui se sont produits dans le passé au fil du temps. Ce phénomène est complètement exagéré et utilisé pour effrayer les gens ». « Le dioxyde de carbone que nous rejetons dans l’atmosphère fertilise toutes les plantes de la planète, y compris toutes les forêts et toutes les plantes alimentaires, et nous avons constaté une augmentation moyenne de la croissance des plantes d’environ 30 % au cours des 50 dernières années grâce au CO2 que nous rejetons dans l’atmosphère. Le CO2 est le principal aliment de la vie et, avec l’eau, le H2O et le CO2, les plantes fabriquent du sucre, principalement du glucose, un hydrate de carbone qui est à la base de toute l’énergie de la vie, à commencer par la photosynthèse ». Ajoutant que factuellement, malgré nos rejets humains, les niveaux de CO2 sont aujourd’hui plus bas qu’ils ne l’ont jamais été dans l’histoire de la Terre. Et il explique le processus : le carbone a été absorbé par les êtres vivants pour se former eux-mêmes et quand ces êtres sont morts, ils ont coulé au fond de la mer ou ont été enfouies dans des sédiments terrestres pour former des combustibles fossiles, éliminant ainsi le dioxyde de carbone de l’atmosphère et des océans. Ainsi, après 4 milliards d’années, nous commençons à brûler une partie des combustibles fossiles et finissons par renvoyer une partie du dioxyde de carbone dans l’atmosphère, d’où il provenait à l’origine. Et de conclure : je ne suis pas payé par le gouvernement pour inventer des histoires afin que les politiciens puissent inciter les électeurs à voter pour eux sur la question du climat.
Et à ceux qui argueraient de la rapidité du réchauffement actuel, dû à l’activité humaine, on retrouve des épisodes de changement soudain comme celui d’aujourd’hui, à l’époque romaine, ou au moyen-âge. En réalité, ce produit, le carbone, a été identifié comme le seul élément de l’atmosphère sur lequel il était possible de bâtir une fable aux apparences scientifiques et logiques afin de mettre en place un système de taxes rémunérateur. A contrario du méthane , ou de l’argon, présents eux aussi mais sur lesquels, point de roman possible : pas crédible.
Cela n’empêche pas la réalité des problèmes écologiques créés par l’homme : plastiques dans les océans, pesticides, fongicides, aménagement du territoire inapproprié, ordures ménagères qui font évoluer artificiellement la biodiversité, mais pour cela, il existe des solutions techniques sur lesquelles nous ne pouvons donner toute notre mesure, occupés que nous sommes en permanence par la fable carbonée. Il ne faut pas se faire beaucoup d’illusions sur la vraie nature de l’écologie politique, l’histoire du carbone est faite pour gagner de l’argent, et le maintien des produits phytosanitaires aussi. Pour le RPF, la vraie écologie n’est pas d’avoir une France décarbonée, elle est en premier lieu, d’avoir une France propre…