
Nos très chers experts de plateaux télévisés, en France, ont pris l’habitude de prendre leurs désirs pour des réalités. Ce n’est pas qu’ils sont simplement mauvais, mais qu’en plus, ils croient à la faculté imaginaire que leurs discours, répétés en boucle, pourraient changer les réalités. Il faut une bonne dose de bêtise tout de même pour en arriver là et y croire encore. Après le Covid, l’Ukraine, Gaza, Meloni, les voilà qui ont pratiqué la méthode Coué avec les législatives de mi-mandat en Argentine, s’imaginant encore une fois que leurs « analyses » allaient produire un résultat conforme à leur souhait et que leurs auditeurs allaient tout gober. Seulement, on n’est pas en France et les candidats ne perdent pas des milliers voix en direct à la télévision, c’est à dire que les votes sont conformes aux suffrages de la population. Les valeureux « spécialistes » nous promettaient la déroute Milei, le président « d’extrême droite », qui tout comme Meloni, plus proche de nous et pour les mêmes raisons, devait se planter. Résultat : une victoire éclatante et une opposition laminée. Milei passe de 37 à 101 députés au parlement et de 6 à 20 sénateurs. Quand on est « analyste » et qu’on décrit le monde comme on voudrait qu’il soit et pas comme il est réellement, on passe pour une bille, ce qui n’empêche pas les intéressés, gamelle après gamelle, d’arborer encore des airs sérieux et définitifs.
80 % des articles annonçaient une course serrée ou une défaite. 88 % des journalistes adoptaient un ton alarmiste pour le président, 75 % relayaient des sondages défavorables sans nuance, le mettant en « grande difficulté ». L’Inflation en Argentine est passée de 211 % à 31,8 %, la pauvreté de 52,9 % à 38,1 % et l’excédent budgétaire est historique. Benjamin Biolay, le « chanteur à voix », « exilé fiscal » à Buenos Aires, le voyait mal finir. Notre inénarrable crypto-communiste Coquerel, explique lui, que le peuple finira bien par le faire « dégager ». Ces gens ont vraiment un mal fou avec la réalité, un mal fou à comprendre qu’il existe autre chose que leur gestion stalinienne, d’autres recettes que les leurs, un autre monde que leur univers étriqué, idéologique et fantasmatique partagé par une poignée de terroristes idéologiques hélas au pouvoir.
Milei applique ce que nous préconisons au RPF, une gestion étatique à moindre coût, un arrêt du gaspillage, une limitation des prélèvements, la priorité au travail et à l’entrepreneuriat et nous y ajoutons un enseignement d’excellence, un moratoire total sur l’immigration arabo-afro-musulmane et l’intéressement, un concept cher au général. Les solutions d’inspiration gaullistes apportent des résultats probants, mais les « experts » engoncés dans quatre décennies d’illusions sont devenus incapables de voir ce que tout le monde voit. Milei, présenté dès le départ comme un facho avec des solutions de facho qui allaient ruiner son pays, signe une éclatante réussite à la fois économique et populaire, en renversant la table. Tout ce que nous préconisons pour la France dans un ensemble de propositions radicales mais en fait relevant du plus élémentaire bon sens. Il y a fort à parier qu’un homme de la même envergure réussirait la même chose en France. Mais voilà, les tenants idéologiques les plus radicalisés, sentant la réalité leur échapper, s’appliquent à verrouiller toute possibilité pour un candidat de bon sens, d’accéder au pouvoir par les urnes, ce qui signe l’état de dictature dans lequel nous vivons, sans le bruit des bottes certes, mais avec une chape de plomb idéologique qu’il va pourtant falloir faire sauter si ce continent veut survivre à l’appauvrissement généralisé et à l’islamisation galopante orchestrés par les gens actuellement au pouvoir.