article du 13 décembre 2020
L’un des plus grands Présidents-fossoyeurs de la nation, corrézien de souche, avait au moins la qualité d’aimer les bons poètes russes. Si cela ne suffit pas à l’absoudre de ses multiples trahisons, il a pu dire ceci, en mai 1995 : « Je me souviens, quand j’étais jeune, je lisais un poème de Lermontov, dans les années 1850, qui s’est transformé en une berceuse que tous les petits Russes ont entendue et qui disait : “Mon petit, dors. Le grand méchant Tchétchène est en train d’aiguiser son couteau, mais ton papa veille.” C’est une vieille, vieille affaire, l’affaire de Tchétchénie. »