André Bercoff reçoit Éric Zemmour, auteur de “La France n’a pas dit son dernier mot” aux éditions Rubempré.
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André Bercoff reçoit Éric Zemmour, auteur de “La France n’a pas dit son dernier mot” aux éditions Rubempré.
OPINION. Les autres puissances mondiales l’ont bien compris : sur les plans géostratégique et environnemental, le nucléaire fera partie de l’énergie de demain. La France ferait bien de ne pas y renoncer si elle veut garder sa place dans le concert des nations.
Le débat public s’empare volontiers du réchauffement climatique pour évoquer les questions d’énergie entre véhicules, électricité, et économies d’énergie. Il est étonnant de voir une toute petite fraction de l’opinion d’à peine 5% exercer un terrorisme intellectuel forcené en manipulant des peurs, véritables talibans verts.
Les (presque) deux années que nous venons de passer avec la COVID est un remarquable exemple en raccourci de ce que nous vivons en politique depuis quarante ans. : L’installation du politiquement correct !
Souvenez-vous l’arrivée de ce virus en France début 2020 : bien sûr ce fut la panique à tous les étages et l’arrivée des « experts »sur les plateaux télé. Macron leur laissa la main durant un temps et nous entendîmes les médecins s’écharper en lieu et place des politiques. Au moins il y avait un débat. Nous entendîmes Delfressy et Raoult, Salomon et Péronne, Hamon et Toussaint… Nous vîmes qu’ils ne s’aimaient pas.
En cet automne si particulier, aux allures de printemps parfois, et où toutes les activités d'hier, celles d'avant la crise sanitaire, semblent décidées à renaître, la gauche politique s'ingénie à réinventer l'agitation sociale.
Le pouvoir politique vient d’installer une commission dite anti complotiste intitulée « les Lumières à l’ère numérique ». Elle est chargée de débusquer les fausses informations circulant sur Internet et de faire des propositions au gouvernement pour lutter contre le « complotisme ». Elle est composée de 13 « scientifiques » dont son président, le sociologue M. Bronner. [Parmi ses membres, j’en connais deux : un vétéran du journalisme omniprésent sur les médias et caricature du parfait lèche-bottes; et un historien dont je me souviens surtout qu’en 2017, il comparait très sérieusement le nouveau chef de l’Etat à Napoléon Bonaparte].
Aux yeux de l’électorat conservateur, Jean-Michel Blanquer était pourtant le meilleur. Son prénom, d’abord : si emblématique d’une époque que, sur les réseaux sociaux, il est devenu générique. Sa calvitie de bon aloi, façon Alain Juppé. Sa discrétion naturelle comme s’il n’avait jamais été briefé par aucun Jacques Séguéla. Sa façon débonnaire d’offrir les fables de La Fontaine aux enfants du primaire…
Qui se souvient encore de Jupiter recevant fastueusement les présidents américain et russe, l’un aux Invalides, l’autre à Versailles, ces hauts lieux de la monarchie qu’il prétendait ainsi restaurer comme monarque républicain concentrant tous les pouvoirs ? On pressentait que le jeune Chef d’Etat “brillant” allait faire un malheur sur la scène internationale. La cour et le choeur médiatiques chantaient des dithyrambes en son honneur. Les rangs des adorateurs se sont depuis éclaircis mais il en reste suffisamment dans les mains de ses amis milliardaires pour maintenir cet homme désastreux à 24 % de votes dans les sondages actuels.
Du sommet Afrique-France de Montpellier, les observateurs loueront la constance de notre très cher président de la République dans ses œuvres de génuflexion. Emmanuel Macron a enchaîné les perles comme s’il y avait chez lui un besoin de satisfaire les attentes de son auditoire. C’est d’ailleurs devenu une spécialité : chaque fois qu’il doit défendre la France face à des Africains, il s’oublie. Ce n’est pas une absence de culture, encore moins un complexe, mais on a le sentiment qu’il y a, chez ce monsieur, un besoin maladif d’humilier la France en réécrivant l’Histoire.