France et politique française - Page 1171
-
Philippe Murer : Projet Hercule, EDF en danger !
-
Pierre de Villiers, un général très politique… et utopiste
Par Alain Lagayonne, officier ♦ L’agitation médiatique autour du Général de Villiers est très intéressante à analyser. Alain Lagayonne est un officier d’active servant depuis plusieurs années en cabinet et dans des états-majors. Il occupe des fonctions qui lui permettent de saisir le fonctionnement du ministère des armées et la personnalité du haut encadrement militaire. Voici son analyse précieuse sur une agitation politico-médiatique intriguante.
PolémiaUne carrière très politique
La fascination des Français pour les militaires quand les choses vont mal n’est pas nouvelle, elle n’est pas non plus totalement rationnelle. Les images d’ordre, de rigueur, de probité qui s’attachent à l’institution militaire[1] sont d’autant plus fortes que la confiance dans les autres institutions est faible. D’où cet engouement pour la figure du général de Villiers. Engouement un brin favorisé par quelques officines de communication d’influence ? Je ne saurais l’affirmer et je me garderais bien de désigner les commanditaires car ils sont probablement pluriels et peu miscibles : l’indécrottable droite filloniste comme les inventeurs et soutiers du macronisme[2]. Engouement né de la démission du général et entretenu par les livres rédigés pour répondre au besoin d’ordre et à l’inquiétude généralisée.
-
Projet de revenu universel à l’Assemblée : le massacre des classes moyennes
Un groupe de 47 députés, principalement issus de la majorité, vient de dévoiler un embryon de projet de revenu universel, relate LCP. Le principe serait le suivant : on verserait à tous à partir de 18 ans une somme proche de l’actuel RSA et en échange chacun paierait dès le premier euro 32 % de ses revenus à l’État. Les détails manquent, mais quelles que soient les modalités adoptées, les classes moyennes trinqueront. En effet, donner 500 euros par mois aux quatre millions de jeunes de 18 à 25 ans qui ne travaillent pas, coûterait 24 milliards qui seraient financés par l’impôt sur le revenu (IR). Or ce dernier ne rapporte que 76 milliards d’euros. Il faudrait donc au minimum augmenter l’IR d’un tiers. Mais allons plus loin dans l’étude de cet avant-projet de revenu universel.
-
Référendum sur le climat: le coup d’État bien-pensant Une révision constitutionnelle inutile, par Stanislas François.
Emmanuel Macron, le 14 décembre 2020. © Thibault Camus/AP/SIPA Numéro de reportage : AP22522106_000020
En proposant un référendum sur une révision superflue de la Constitution dans le sens de la protection environnementale, Macron s’offre une forme de légitimation facile au milieu des différentes crises actuelles.
La Charte de l’environnement a consacré en 2004 un droit de l’homme, celui de vivre dans un environnement sain en exigeant de celui qui bénéficie de ce droit qu’il consente aux efforts indispensables qui en découlent. Intégrée au sommet de la hiérarchie des normes, au sein du Préambule de la Constitution, affirmée au même titre que l’attachement du peuple français aux droits de l’homme et aux principes de la souveraineté nationale tels que définis par la déclaration de 1789, cette charte revêt une valeur tant symbolique que contraignante qui fait obstacle à ce que le législateur et l’exécutif adoptent des mesures qui iraient à l’encontre des objectifs définis.
-
Merci Jean-Pierre Pernaut
Par Périco Légasse
Après avoir salué trente-deux années durant ces fiertés nationales qui, sans avoir le prestige d’une toile de Gauguin ou d’un parfum de Guerlain, rappellent combien ce pays recèle de beautés intimes, de trésors cachés, de reliques enfouies, Jean-Pierre Pernaut annonce qu’il tirera sa révérence du 13 heures de TF1 le 18 décembre. Une page d’histoire de la télé se tourne, dont un chapitre écrit au vitriol lorsque son journal fut pris à partie – un peu comme on suggère aujourd’hui de déboulonner des statues – par ceux qui voient dans ce programme quotidien l’éloge d’une France qui aurait des choses à se reprocher.
-
Des centaines de migrants clandestins ont manifesté à Paris et dans plusieurs villes françaises afin de demander la régularisation des illégaux
VA – Quatrième du genre, cette marche avait lieu à l’occasion de la journée internationale des migrants pour réclamer la régularisation des immigrés illégaux.
Après celles de mai, juin et octobre, une nouvelle journée de mobilisation pour les clandestins a eu lieu vendredi 18 décembre au soir à Paris et dans une cinquantaine de villes dont Bordeaux, Lyon, Marseille ou Strasbourg. Dans la capitale, ils étaient plus d’un millier, essentiellement originaires d’Afrique, à réclamer leur régularisation, dans le cadre de la journée internationale des migrants, rapporte notamment BFMTV.
Lien permanent Catégories : actualité, France et politique française, immigration, lobby 0 commentaire -
L’audace du gouvernement quand il s’agit de nous infliger des “gestes frontières” contraste avec le laxisme pratiqué à l’égard des islamistes
Philippe de Villiers a été longuement interrogé dans Valeurs Actuelles. Extraits :
[…] L’impéritie de nos gouvernants, censés mener, sous les ordres de M. Macron, deux guerres à la fois, tourne au flagrant délit d’incompétence… Cette impéritie affleure dans le traitement différentiel des deux virus, le coronavirus et le virus islamiste. Le premier relève de la sécurité sanitaire : pour protéger la population de cet ennemi viral, au nom du « nous sommes en guerre » , on a choisi de nous assigner à résidence, d’inventer la fameuse frontière domestique. On a fait dans le raffinement des mesures liberticides, jusqu’à verbaliser les simples promeneurs, on a mis à plat l’économie, déchiré les tissus conjonctifs de la France industrieuse. Chacun aura compris que la protection sanitaire était jugée plus importante que toutes nos libertés.
-
AH2020 *LE 20 HEURES* 18/12/2020 *** LE GRAND REVEIL***
-
6 banques françaises écopent de près de trois millions d’euros d’amendes pour avoir facturé des frais excessifs à leurs clients
LCI – Accusées d’avoir facturé des frais excessifs à leurs clients lors de transactions par carte bancaires, 6 banques françaises ont écopé d’amendes. Près de trois millions d’euros au total, suite à des contrôles effectués en 2018.
L’amende, au total, dépasse les 2,8 millions d’euros. La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a sévi et décidé d’infliger à 6 banques françaises une série d’amendes, pour avoir facturé des frais excessifs à ses clients. Les établissements visés sont les suivants : BNP Paribas (1,494 million d’euros d’amende), la Banque Postale (1,168 million d’euros), la Banque populaire du Grand Ouest (74.446 euros), la banque Afone (58.200 euros), la Caisse régionale Crédit agricole Normandie (48.276 euros) et enfin la Caisse fédérale du Crédit mutuel Maine Anjou Basse-Normandie (35.600 euros).
-
Balayons le défaitisme républicain, par Philippe Germain.
Ce qui était espéré est donc maintenant démontré. La vision politique d’Action française sur la menace d’islamisation, est cohérente avec les réflexions du Chef de la Maison de France.
Quelle force de ne pas être une école de pensée hors sol. Quel espoir d’être un mouvement politique pouvant se ranger derrière l’incarnation moderne de l’Histoire de France.
La chose est d’importance, car de notre propre pole idéologique, celui du « catholique et français toujours », remonte parfois la petite ritournelle du défaitisme. Celle que nous avions déjà entendue entre les deux guerres mondiales, alors que l’Action française était la seule à dénoncer le danger germaniste. Très exactement celui de « l’islam germaniste[1] » car l’analogie était « en effet frappante entre la sombre ardeur des arabes au temps des premiers successeurs du prophète et celle des fidèles du Führer-chancelier[2] ». Cependant la Droite républicaine de l’époque préféra le « bon sens » et la « modération » aux alertes maurrassiennes. Ici trop de « sagesse », de « lucidité » mena la France à l’abime.