« Une démocratie fonctionne quand une partie des élites prend le parti du peuple. C’est ce qui pourrait se produire. D’où l’espoir que je place dans le “hollandisme révolutionnaire”... »
Emmanuel Todd, mars 2012
Valls veut son "FBI à la française"...
Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, vient de lancer la transformation de la DCRI (direction centrale du renseignement intérieur, créée par Sarkozy en 2008, de la fusion de la DST "Direction de la surveillance du territoire" et des RG "Renseignements généraux") en DGSI (direction générale de la sécurité intérieure). La nouvelle DGSI deviendra l’équivalent intérieur de la DGSE (direction générale de la sécurité extérieure).
Le pôle regroupant les services de l’ex-DST va se voir renforcé par le recrutement de 430 agents supplémentaires d’ici 5 ans, dont 60% ne seront pas des policiers mais des analystes, des traducteurs, des linguistes et des ingénieurs.
Tout ce petit monde sera chargé de "la défense de la souveraineté nationale, des intérêts fondamentaux de la Nation et de l’intégrité des institutions républicaines" à travers plusieurs missions dont le contre-espionnage, le contre-terrorisme et la cyber-défense.
Le pôle regroupant les services de l’ex-RG, désomais appellé "Renseignement territorial" sera chargé, via un effectif de policiers et gendarmes, de la surveillance des mouvements sociaux, des violences urbaines, et des groupes musulmans radicaux.
La liste des quinze
Se procurer la liste des 15 personnalités politiques, dont un ministre en exercice, accusées de détenir un compte secret en Suisse ne semble pas être une priorité pour le ministre de l’Économie, Pierre Moscovici.
Pourtant, cette liste commence à circuler au sein d’un petit milieu, notamment : Pierre Condamin-Gerbier, ex-cadre de l’établissement suisse Reyl et Cie, témoin dans l’affaire Cahuzac, et qui ne souhaitant pas "se faire suicider" pour l’instant, la garde secrète. Elle est aussi en possession d’Antoine Peillon (le propre frère de Vincent Peillon, le ministre de la théorie du genre et de la morale maçonnique), journaliste à La Croix et auteur d’un livre sur l’évasion fiscale.
Mais selon Pierre Moscovici, "Évidemment que non, le gouvernement ne l’a pas. Si nous l’avions, nous serions coupables, fautifs de ne pas l’utiliser".
On imagine mal un ministre de ce gouvernement, remuer ciel et terre, pour faire éclater la vérité et "faire sauter" quelques illustres collègues...
Génie socialiste : taxer les "loyers fictifs" !
Le haut conseil du financement de la protection sociale (HCFi-PS) a rendu à Jean-Marc Ayrault, son rapport sur la "clarification et la diversification du financement des régimes de protection sociale". Parmi les réflexions, destinées à tondre un peu plus les Français sous prétexte de "financement de la protection sociale" : taxer les propriétés immobilières non louées...
De quoi s’agit-il précisément ?
"Assujettir aux prélèvements fiscaux et sociaux l’équivalent en termes de revenu des moindres dépenses que les ménages propriétaires de leur logement réalisent en n’ayant pas à acquitter un loyer".
En clair, les propriétaires ayant terminé de rembourser aux banksters leur prêt immobilier, se feraient taxés par l’État, car "ils ne paient pas de loyers"...
58 % des Français sont propriétaires de leur résidence principale : si cette mesure voyait le jour, elle concernerait près de 70% de ceux-ci, soit 11 millions de résidences principales. Rien qu’avec la CSG, cela rapporterait quelque 12 milliards d’euros... Un joli petit pactole dans le puits sans fonds des finances publiques et un bon moyen de dissuader les Français de devenir propriétaires..