Lu dans Le Figaro : "Les critiques exprimées portent essentiellement sur l'ampleur des réformes menées par l'ancien chef de l'État. «Sarkozy a été un réformateur frileux», a déclaré à L'Opinion l'ancien secrétaire d'État aux PME Hervé Novelli. «En privilégiant les demi-mesures, Nicolas Sarkozy a suscité, au final, une vraie déception car les résultats n'ont pas été au rendez-vous». [...] Laurent Wauquiez a quant à lui évoqué les «réformettes» du quinquennat, expliquant qu'il convenait d'aller plus loin sur un certain nombre de points.
[...] « Il fallait abolir les 35 heures. On ne peut avoir ce grand écart entre les paroles et les actes », a déclaré Laurent Wauquiez au Point. [...] «Nous ne sommes pas allés jusqu'au bout», estime sur Le Point.fr Hervé Mariton, en charge du projet de l'UMP [sur les retraites]. «Nous aurions dû enclencher pour de bon la création d'un grand régime unique par points, au lieu de nous contenter d'inscrire dans la loi un débat sur ce sujet en 2013 - sur lequel le gouvernement actuel fait l'impasse», ajoute le député de la Drôme. Laurent Wauquiez critique pour sa part la réforme des régimes spéciaux, qui a abouti selon lui à «un système presque plus coûteux que ce qui existait avant». [...]
«Nous ne sommes peut-être pas allés assez loin sur la compétitivité des entreprises», juge Roger Karoutchi, pourtant l'un des plus fervents détracteurs du droit d'inventaire. [...]"
Dans ce droit d'inventaire, il ne faudrait pas oublier la trahison du non au Traité Constitutionnel Européen de 2005, avec l'adoption forcée du Traité de Lisbonne. C'est à partir de ce moment que sa popularité a chuté.