"Hier midi je regardais les informations sur BFM. Il y était question, longuement, et en boucle, de l’attentat de Nairobi.
Il n’y avait pas un mot sur le triple attentat de Bagdad qui a fait (le même jour) 65 morts.
Il n’y avait pas un mot sur l’attentat qui a coûté la vie à plus de 80 chrétiens au Pakistan (une centaine aux dernières nouvelles) – l’attentat antichrétien le plus meurtrier au Pakistan (même cela ne méritait donc pas d’être dit sur BFM).
J’ai zappé sur LCI. C’était pareil.
Les auteurs de ces attentats sont tous des islamistes. De ce point de vue il n’y a donc pas de raison d’évoquer l’un sans évoquer les autres.
Les victimes ? Au Pakistan, des chrétiens : on s’en fout. A Bagdad : des chiites, mais c’est comme ça presque tous les jours. A Nairobi ? Les islamistes ont attaqué un centre commercial dont les propriétaires sont israéliens… Et les forces spéciales israéliennes ont débarqué aussitôt… C’est quand même troublant.
Yves Daoudal publie ensuite ce post... :
"Les traditionalistes ont encore frappé. Deux catholiques extrémistes se sont fait sauter devant une mosquée à la sortie de la prière du vendredi, faisant plus de 100 morts parmi les fidèles musulmans.
Ce nouvel acte d’islamophobie, d’une violence meurtrière sans précédent, a été revendiqué par le groupe « Catholiques sur la voie du Seigneur ».
Alors que ce massacre insensé commis au nom d’une religion dévoyée suscite une vague d’indignation dans le monde entier, on constate une fois de plus que les autorités catholiques sont les seules à ne pas condamner l’attentat. Les évêques et le pape sont ainsi légitimement dénoncés par les gouvernements et les médias comme de lâches complices des assassins."