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Les dessous de la politique française : portraits tantôt acides, tantôt affectueux….

Entretien avec Nicolas Gauthier et Philippe Randa, auteur des Acteurs de la comédie politique, collection « À nouveau siècle, nouveaux enjeux », éditions L’Æncre
(propos recueillis par Fabrice Dutilleul).
Depuis combien de temps vous intéressez-vous à la vie politique française ?
Une trentaine d’années environ, souvent dans les mêmes journaux, Minute, National Hebdo, Le Choc du Mois, Éléments, Réfléchir & Agir, Le Libre Journal de la France courtoise, VoxNr.com, Synthèse nationale. Parfois dans ceux que nous avons dirigés, Paris Scandale, Pas d’panique à bord, Dualpha, du temps où c’était une revue, ou encore le bimensuel Flash. Actuellement, on nous retrouve sur le site Boulevard Voltaire où nous ont accueillis Emmanuelle et Robert Ménard.
Des médias très à droite, voir au-delà ?
Et alors ? Au moins, que l’on nous reconnaisse que nous l’assumons parfaitement. Aujourd’hui comme hier ou avant-hier. Il y en a tant d’autres qui ont collaboré à ces titres et jurent désormais le contraire. Ou demandent pardon. En quoi cette presse, certes très marquée politiquement, est-elle plus indigne qu’une autre ? C’est auprès de journalistes chevronnés que nous avons appris à être incorrects politiquement, à écrire correctement… et à l’écrire ! Au risque de contrarier non seulement les partis ou les élus en place, mais aussi des lecteurs sectaires… Après, de quelle droite ou de quelle gauche parlons-nous. Si la gauche, c’est DSK, autant être de droite. Mais si la droite, c’est NKM, autant être de gauche. Où ailleurs, façon Michel Jobert. Quant au Front national, la question ne consiste pas à savoir s’il est toujours d’extrême droite, mais plutôt s’il ne serait désormais pas de gauche. Enfin, d’une certaine gauche. Vous voyez, on n’en sort pas et, pour résumer, ces étiquettes politiques remontant au siècle dernier ne nous semblent plus avoir grand sens en 2013.
D’où votre livre sur les Acteurs de la  comédie politique ?
À force de suivre leurs parcours et de ne pas leur faire de cadeaux, nous avons appris à les connaître… Forcément ! D’où l’idée d’en tracer des portraits assez rudes. Nous rentrons dans une grosse période électorale, il n’est pas inutile de se souvenir de certaines déclarations, actes ou postures de ces « gens-là » qui ont fait le don de la France à leurs ambitions personnelles ou à leurs intérêts souvent sonnant et trébuchants et que nombre d’entre eux voudraient bien faire oublier… Bref, il s’agit, non point d’un véritable dictionnaire au sens où un Henri Coston pouvait jadis l’entendre, mais plutôt d’une galerie de portraits, tantôt acides ou affectueux. Et préfacé par notre ami Éric Letty, notre complice de tant d’aventures communes, lui aussi… En tant que royaliste, il se moque bien de la droite ou de la gauche comme de la première fleur de lys accrochée à sa première barboteuse.
Les Acteurs de la comédie politique, Nicolas Gauthier et Philippe Randa, collection « À nouveau siècle, nouveaux enjeux », éditions L’Æncre, 300 pages, 29 euros
 www.francephi.com.

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