Certains en rêvent, d’autres font mine de s’en inquiéter pour mieux organiser la répression. Et si c’était le retour des années 30 ? Et si un nouveau 6 février était dans l’air ? N’en avons-nous pas tous les ingrédients ?
Crise économique, incapacité des gouvernements successifs à la juguler, surdité du pays légal, corruption des élites de droite comme de gauche… Mais faut-il le souhaiter ? Ne l’oublions pas, le 6 février fut un échec, ou l’aurait été, plutôt, si un objectif bien défini lui avait été assigné. Or, tel ne fut pas le cas. Ce qui, évidemment, ne retire rien au sacrifice de ceux qui sont tombés, cette nuit-là, « contre les voleurs et le régime abject ».
L’histoire ne se répète pas, et ces manifestations qui se succèdent contre Hollande et le pouvoir socialiste, ce « dégoût » maintenant assumé des Français pour leur classe politique dans son ensemble, qu’a révélé la dernière enquête du CEVIPOF, n’ont ni ligues puissantes pour leur donner une traduction politique ni même trouvé encore de mot d’ordre pour cristalliser la colère autre qu’un « Hollande dégage ! », fourre-tout de tous les mécontentements. [...]
François Marcilhac - La suite sur Boulevard Voltaire (article publié le 6 février 2014)
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Quelle-forme-prendra-la-revolte-du