Accusé par Vincent Peillon de se faire "le porte-parole de groupes extrémistes" contre l'idéologie du gender, Jean-François Copé a diffusé un communiqué signé par Valérie Debord, contre-attaquant par une accusation contre le révolutionnaire Peillon :
"Il semble que Monsieur Peillon, philosophe et grand pourfendeur des idées qui ne sont pas les siennes a une fâcheuse tendance à se servir de l'école comme base de lancement de son système idéologique qui a pour objet si l'on en croit son dernier livre "La révolution n'est pas terminée" de permettre au socialisme d'incarner la révolution religieuse dont l'humanité a besoin. Monsieur Peillon se sert de l'école pour véhiculer cette idéologie alors même que l'école doit être un sanctuaire laïc dénué de tout champ idéologique ! S'il est ministre de l'éducation nationale c'est par la volonté d'appliquer ce qu'il a écrit dans son livre ... L'école est un "instrument de l'action politique, républicaine et socialiste ". On comprend mieux ainsi les sorties de Monsieur Peillon qui depuis le cannabis jusqu'au gender et en passant par ce qu'il appelle la "religion laïque " a utilisé son ministère pour tenter d'imprimer son idéologie et façonner l'esprit de nos enfants ! Voilà l'homme qui aujourd'hui a la haute main sur l'éducation de nos enfants !"
Le PS a surenchérit en rappelant que c'est bien l'UMP qui avait introduit cette idéologie du gender à l'école (tiens, finalement cette théorie existe !). Au printemps 2011, l'UMP avait organisé des « états généraux » du parti, parmi lesquels une séance portait sur la place des femmes dans la société, les questions d'égalité des sexes et les stéréotypes de genre. L'UMP proposait « d'introduire dès la maternelle des séances consacrées à la mixité et au respect hommes-femmes », soit précisément ce que font les « ABCD de l'égalité ».
Il y a quelques jours, Luc Chatel niait en bloc. Cahuzac sort de ce corps !