La liberté des parents dans l'éducation de leurs enfants est un principe non-négociable, mais depuis longtemps en France cette liberté avait été trop souvent abandonnée à la puissance publique (les malheureux ouvrages que l'on trouve dans les bibliothèques y sont, pour certains, depuis 20 ans), laquelle ne comprend pas bien aujourd'hui pourquoi les parents souhaitent retrouver leurs prérogatives. Et c'est la bonne nouvelle qui sort au milieu de l'horreur idéologique, comme le souligne l'abbé Grosjean :
"En même temps, la naissance d’une fronde spontanée des parents pour dire « stop » à cette intrusion de l’Education Nationale dans un domaine qui leur est réservé est source d’une vraie joie. Voilà une réaction saine, presque de survie, de parents – cathos, musulmans ou athées – qui veulent rester les premiers éducateurs de leurs enfants. Ils affirment ainsi courageusement qu’ils tiennent à leur mission et qu’ils sont vigilants sur ce qu’on transmet à leurs enfants. On a trop souvent parlé de la démission des pères ou des mères … Or, l’actualité récente a de quoi nous réjouir. De nombreux parents ont pris rendez-vous avec les institutrices ou instituteurs pour évoquer avec eux ce qui était dit et lu en classe. Ils ont été nombreux également à réagir à l’occasion de la projection de tel film, forçant ainsi tous les autres à réfléchir sur la diffusion de ce qu’on a envie d’appeler l’idéologie du genre… [...]
Chers parents, restez vigilants. Mais surtout, soyez pleins d’espérance ! Quelque chose a changé, une prise de conscience a eu lieu : ces idéologues rencontrent désormais des obstacles, un bon sens qui s’affirme, une résistance humble, paisible mais ferme. Et nous le savons : l’avenir appartient bien naturellement … aux enfants, aux familles, à ceux qui demain seront encore solides, prêts à offrir à tous ces repères qu’ils auront protégés et conservés courageusement."
Ce retour du rôle des parents dans l'éducation est en effet une très bonne chose et nous le constatons depuis maintenant quelques années avec notamment la création de nombreuses écoles libres. Sous la pression du gouvernement, cette prise de conscience s'accélère.