
Certains connaissent probablement, encore, La Strasbourgeoise, ce chant magnifique et déchirant, marqué par la guerre de 1870. On y entend la plainte d’une petite fille d’Alsace qui a perdu son père à la guerre et sa mère dans un bombardement. Pleine de fierté, abandonnée dans la rue, elle refuse l’aumône d’un Allemand, à qui elle dit « bien fièrement » : « Mon petit cœur, lui, restera français. » C’est ce message qu’ont déployé, dimanche 4 mai, en marge du coup d’envoi du match Lyon-Lens, les supporters de l’OL, dans les tribunes du Groupama Stadium.