Alors qu’Anne Hidalgo et Nathalie Kosciusko-Morizet partent comme les deux favorites des municipales parisiennes dont le 1er tour aura lieu le 23 mars prochain, Charles Beigbeder, tête de liste de Paris Libéré, mène sa campagne avec sérénité et confiance. Il a accepté de répondre à nos questions sur la raison de sa dissidence, son programme…
1) Charles Beigbeder, le 20 décembre 2013 vous avez annoncé votre entrée en dissidence dans la course aux municipales à Paris et vous avez présenté votre liste « Paris libéré » le 30 janvier dernier. Vous considérez Nathalie Kosciusko-Morizet comme votre concurrente. Que lui reprochez-vous exactement ? Qu’est-ce qui a motivé votre choix de conduire une autre liste de droite ?
Je suis candidat à la Mairie de Paris. Par conséquent, tous les autres candidats sont, de facto, mes concurrents directs, au moins pour le premier tour de scrutin. Nathalie l’est moins qu’Anne Hidalgo, car notre priorité est d’assurer l’alternance à l’Hôtel de Ville qui doit être libéré de ses occupants actuels. Je reproche à Nathalie Kosciusko-Morizet de n’avoir pas su fédérer toutes les sensibilités des parisiens qui veulent l’alternance. Elle est souvent trop proche d’Anne Hidalgo, notamment sur le thème du logement. Je suis surpris de constater un grand nombre de similitudes dans leurs propositions.
C’est la volonté d’être libre de mes choix qui a été ma principale motivation à prendre mon indépendance dans cette élection. La demande légitime des parisiens, qui ne se reconnaissent plus dans la classe politique, d’être représentés par des membres de la société civile, m’a décidé à franchir le cap.