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21 avril 2002 : pour qui sonnait le glas ?

On a au programme, pour les prochains mois et années, des travaux pratiques de vie commune.   

21 avril : pour qui sonnait le glas ? En 2002, ce jour là, le candidat présidentiable Lionel Jospin fut devancé par Jean-Marie Le Pen d’un seul cheveu pesant 0,68 % des suffrages exprimés au premier tour de l’élection présidentielle. Ce résultat contraignit la presque totalité de l’électorat de gauche à voter pour son adversaire le plus familier, Jacques Chirac. Une bonne part de ce même électorat de gauche se jura assez vite de ne plus jamais voter pour un candidat de droite au nom du « front républicain », ce truc très inconfortable qui a finalement échoué puisque désormais le parti de Marine Le Pen est installé dans le paysage politique, certes essentiellement à droite au détriment de l’UMP, mais vendangeant aussi et largement dans un électorat populaire qui vota à gauche ou à l’extrême gauche dans des périodes historiques aujourd’hui caduques et pourtant pas si éloignées (les années Marchais-Mitterrand, 1970-1980). Un sondage (Nice-Matin) établit que six Français sur dix sont prêts à faire confiance à un maire FN.

Cette situation est désormais durable. L’objectif de Marine Le Pen est de faire exploser l’UMP et de dominer à court terme la droite traditionnelle. À suivre.

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