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Des « bébés parloir » pour écourter les peines de prison ?

Quelles sont, aujourd'hui, les conditions de vie en prison pour une mère et son enfant ?   

Depuis 2010, le contrôleur général des lieux de privation de liberté, Jean-Marie Delarue, se bat pour assouplir le régime carcéral des mères vivant avec leur enfant au nom de « l’intérêt supérieur de l’enfant » : « L‘enfant n’a pas choisi de naître et de grandir en prison (…), pour son intérêt, le statut de mère doit primer sur le statut de détenue. »

Eh bien, sur une proposition des radicaux de gauche, l’Assemblée nationale vient de voter l’impossibilité de placer ou de maintenir en détention les femmes enceintes de plus de 12 semaines, ainsi que la suspension des peines de prison pour les détenues dans la même situation. Hors les cas de crimes et délits commis contre les mineurs. Quand même…

Le but, nous dit Alain Touret, qui a porté l’amendement est de protéger les enfants et non pas de faire des victimes de plus. Il rejoint donc la position de JM Delarue pour qui l’enfant de mère emprisonnée est « la seule personne à subir les conditions de détention sans être écroué. »

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