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La Cristiada des Cristeros

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Il s’en est fallu de peu pour qu’un long-métrage produit aux Etats-Unis n’ai pas été visible en France : c’est que le catholicisme y est à l’honneur, à travers l’épopée extraordinaire des cristeros. Seule ombre au tableau, le film laisse entendre que c’est pour « la liberté » en général ( ?) que luttaient ces héros, tandis qu’ils mouraient, en vérité, pour la liberté du catholicisme, et surtout pour le Christ-Roi. Mais voici un film qui mérite l’encouragement.

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« Entre ciel et terre, entre lumière et obscurité, entre foi et péché, seul mon cœur repose, seuls Dieu et mon cœur reposent… » Ces mots s’inscrivent sur l’écran au tout début du film sur un fond de ciel avant que, lentement, la caméra descende du ciel à la terre, découvrant aux yeux du spectateur la place animée d’un village mexicain où la vie semble suivre calmement son cours. 

Par cette ellipse cinématographique, le cinéaste Dean Wright – qui réalise ici son premier long-métrage après avoir signé la réalisation des effets visuels des deux trilogies cinématographiques à succès Le Seigneur des Anneaux (2001-2003) et Le Monde de Narnia (2005-2010) – choisit de placer tout son film sous le regard de Dieu et pour sa plus grande gloire. L’historien Jean Meyer écrit, à propos de l’histoire des cristeros, qu’il s’agit d’une « grande aventure mystique, sainte et noble ». Auteur de cinq ouvrages sur ce même sujet, son avis peut être considéré comme sérieux. C’est pourquoi, poser la question de savoir si les qualificatifs qu’il emploie peuvent s’appliquer, peu ou prou, au film de Dean Wright apparaît comme une manière intéressante d’aborder son analyse.

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