Une bonne partie des végétariens pleure sur le sort réservé aux animaux élevés dans le but de servir de nourriture aux humains. Ils invoquent la souffrance de l’animal voué à la mort dans la souffrance au nom d’une forme de cannibalisme. Nous les comprendrions mieux s’ils étaient impliqués par exemple dans la lutte contre l’avortement. Rappelons que la loi Veil permet de tuer un enfant dans d’atroces conditions la veille même de sa venue au monde. Heureusement quelques-uns de ces végétariens sont là pour dire que la souffrance d’un enfant dans le sein de sa mère mérite autant notre intérêt que celle des cochons emmenés à la mort entassés dans des camionnettes. C’est à ces « purs » que je dédie avec joie cette info ; et non pas aux crocodiles verseurs de larmes sur le sort des poules mais qui n’ont que faire de celui de enfants non-nés.
Le Wyss Institute est un laboratoire de recherche situé à Harvard, la plus prestigieuse ville universitaire au monde. Il va lancer la commercialisation d’une technologie micro-informatique ayant « modélisé » des organes humains. Nous nous situons dans le cadre de ce mélange « homme-machine » pour laquelle j’essaye de sensibiliser les lecteurs de MPI. Dans ce cas pour le meilleur…
Ce n’est un secret pour personne que tous les médicaments quels qu’ils soient sont expérimentés sur des animaux. Il ne s’agit nullement d’une forme de sadisme comme on voudrait le faire croire. Notamment toute cruauté délibérée est évitée dans les animaleries contrairement à ce qui est souvent évoqué. Wyss Institute est spécialisé dans la bio-ingénierie. Ses chercheurs ont eu l’idée de faire accoler des puces informatiques à des cellules d’organes humains. Celles-ci se sont trouvées modélisées. C’est-à-dire que les micropuces ont créé un modèle informatique de cellules de nos différents organes. Chaque puce informatique est formée d’une ou plusieurs membranes perméables sur lesquelles ont été implantées des cellules de revêtement de ces organes, alimentées par une autre rangée de cellules nourricières venant de l’autre côté de la membrane. Elles communiquent entre elles par des micro-canaux.
Il est possible ainsi de suivre toute variation de ces cellules qu’elle soit chimique, biochimique, génétique, métabolique. Mais ceci de manière parfaite et intégrale. Du blanc plus blanc que blanc aurait dit Coluche.
A ce jour de telles puces ont modélisé le foie, l’estomac, le rein et la moelle osseuse. Mieux encore il est possible de modéliser plusieurs organes sur ces dispositifs micro-informatiques.
En pratique qu’est-ce que cela signifie ? Un savant a mis au point un médicament qu’il estime susceptible de guérir un cancer. Au lieu de l’injecter à un rat ou un signe cancéreux, il sera expérimenté sur le dispositif informatique aussi bien qu’il aurait pu être suivi sur un organisme vivant notamment en ses différents organes par ses effets.
La licence mondiale de ce produit est aux mains d’une société du nom d’Emulate. (Information hospitalière 4/08/2014)
Voilà une découverte sensationnelle qui va réjouir les amis des animaux dont je suis.
Dr Jean-Pierre Dickès
http://medias-presse.info/la-fin-de-lexperimentation-sur-les-animaux/14182