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Nouveau gouvernement : l’Action française réagit

Alors que les chiffres du chômage ne cessent de grimper et la situation économique de se détériorer, la république, avec ce simple remaniement gouvernemental présenté comme un changement véritable, étale devant les Français le spectacle désolant de son incapacité à surmonter ses divisions internes — lutte des égos, ambitions partisanes — pour résoudre les problèmes dramatiques auxquels le pays est confronté. 

Si, avec à leur tête un disciple d’Henri Queuille, dont le nom incarne à lui seul la médiocrité politique des IIIe et IVe républiques, et pour premier ministre un homme pressé qui a surtout rapidement prouvé son incompétence politique, les Français jouent de malchance, néanmoins, la passivité du président de la république et l’ambition dévorante du premier ministre ne sont pas seules en cause. La Ve république a pu faire illusion quelque temps : la situation politique actuelle, aggravée par les conséquences du quinquennat, révèle l’impasse dans laquelle sont entrées nos institutions.

Après le « gouvernement de combat » que devait être Valls I, voici le « gouvernement de clarté » que doit être Valls II, comme si ces deux impératifs étaient contradictoires ! Certes, l’opposition doctrinale entre les deux têtes de l’exécutif et les ex-ministres frondeurs (politique de l’offre ou politique de la demande), restera factice tant que les uns et les autres continueront d’accepter servilement les règles biaisées du jeu européen. Toutefois il est vrai que le nouveau gouvernement a gagné en cohérence libérale, notamment sur les plans économique et sociétal, avec la nomination à l’économie du financier et ami du président, Emmanuel Macron — passé directement en 2012 de la banque Rothschild au secrétariat de l’Elysée —, de Najat Vallaut-Belkacem à l’éducation et le maintien de Christiane Taubira à la justice. Cette triple provocation ne peut qu’inquiéter les Français.

L’UMP, qui n’est pas prête à gouverner et n’a aucune leçon à donner au PS en matière de cohérence politique, craint autant que les socialistes une possible dissolution de l’assemblée nationale, que la mise en minorité du nouveau gouvernement Valls rendrait inéluctable. Chacun sait en effet qu’en cas, probable, de défaite de la gauche aux législatives Hollande s’accrocherait à l’Elysée comme une moule à son rocher : or l’UMP n’a pas oublié la défaite du RPR à la présidentielle de 1988 après deux années de cohabitation. Quant au FN, qui réclame « le retour devant le peuple », il est le premier à savoir que trois années supplémentaires de maturation lui sont nécessaires pour préciser son programme politique, se convertir à la nécessité d’une véritable majorité d’union patriotique sans exclusive aucune, participer à la constitution de celle-ci et, enfin, former ou rallier les cadres nécessaires à la réalisation d’une équipe gouvernementale crédible.

Par-delà toute problématique politicienne, c’est un changement radical dont la France a besoin. D’aucuns évoquent une crise de régime : or, plutôt que le régime, c’est la France qui est en crise — politique, économique, sociale et de civilisation —, une crise profonde dont seule la république est responsable. Face aux défis qui sont les siens, notre pays doit plus que jamais se poser la question du renversement d’un régime politique qui, depuis qu’il a été instauré, a toujours été pour lui synonyme de déclin.

L’Action française, réaffirmant sa fidélité au comte de Paris, duc de France, appelle les Français à la rejoindre dans son combat de salut public.

L’Action française

http://www.actionfrancaise.net/craf/?Nouveau-gouvernement-l-Action

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