En étant applaudi par une salle debout à la fin de l’université d’été du PS, il a franchi le dernier portique du slalom géant. Ce n’était pas gagné.
Valls a globalement réussi ce qui était pour lui la semaine de tous les dangers. En étant applaudi par une salle debout à la fin de l’université d’été du PS, il a franchi le dernier portique du slalom géant. Ce n’était pas gagné.
La tactique a été habile : une qualité qui ne pouvait être prêtée à la gauche depuis longtemps ! Mais son « réalisme » ne peut étonner qu’un pays habitué à ce que les socialistes viennent périodiquement le couler avec des idées stupides délaissées partout ailleurs depuis des décennies. Elles n’ont encore cours en France qu’en raison de l’idéologie dominante, notamment dans les médias, chez ces journalistes qui votent très majoritairement à gauche, et à cause de l’ignorance criminelle du microcosme politique à l’égard de l’économie et de l’entreprise. On ne devrait jamais confier une Ferrari à quelqu’un qui n’a fait que du vélo dans son jardin. Mais Valls a aussitôt compensé cette saillie par quatre manœuvres d’équilibre.