Un an et demi après le vote de la loi Taubira, ses opposants ont encore fait dimanche une démonstration de force.
La Manif pour tous a revendiqué 500 000 personnes, s’opposant notamment à la gestation pour autrui (GPA), dimanche à Paris. Crédits photo : Jean-Christophe MARMARA/JC MARMARA/LE FIGARO
La manif pour tous attendait une nouvelle « marée bleu-blanc-rose ». Un an et demi après le vote de la loi sur le mariage homosexuel, c’est « une immense lame de fond », selon Ludovine de la Rochère, sa présidente, qui a lancé dimanche « un cri d’alarme : que faisons-nous de notre humanité ? ». Environ 500.000 personnes selon les organisateurs, 70.000 selon la police, ont défilé dans les rues de Paris. À Bordeaux, ils étaient 30.000 d’après le collectif, 7500 pour la police. Sur les pancartes, « nos ventres ne sont pas des caddies », ou encore « non à l’esclavagisme moderne » : malgré les tentatives d’apaisement de Manuel Valls, qui a confirmé vendredi l’interdiction de la gestation pour autrui (GPA) en France, les manifestants étaient très remontés. Pour ceux - très peu nombreux - qui manifestaient pour la première fois, la question des mères porteuses avait même été le déclencheur. « Peu importent les polémiques stériles de chiffres, assure Ludovine de la Rochère. Nous ne laisserons plus les ultralibertaires dicter leur calendrier et les échéances de ces prétendus “progrès” : il n’y a pas plus obscurantiste que la GPA !Nous poursuivrons notre mouvement tant que nécessaire. »
Seul un tiers des Français (31 %) soutiendraient les valeurs de la Manif pour tous, selon un sondage Ifop publié par le journal en ligne Atlantico ? Emmanuel, chef d’entreprise, ne se laisse pas démonter. « Et Hollande, rappelez-moi, c’est combien son capital de sympathie ? » Le président de la République cristallise toutes les rancœurs. « Il n’a aucune vision pour la France », assène un père de famille. « Hollande démission ! », enchaînent d’autres. « On est contre tout ce qu’il propose en matière familiale, explique Marie, étudiante parisienne. La réduction des allocations, le genre à l’école, la PMA et la GPA. » [....]
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