Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Marine Le Pen élue en 2017 ?

Sans même parler de la création-manipulation de SOS racisme dans les années 80 , cela fait près de 25 ans que le PS s’échine a créer des bidules, des machins, des commissions, publie des fiches, des bouquins, organise des réunions, des forums , des débats sur sa grande obsession : comment enrayer la progression du Front National ? La réponse à cette question est pourtant très simple et tient  en quelques mots: en arrêtant de trahir les Français, notamment les plus modestes. Le Mouvement national en faisait déjà le constat et l’analyse il y plus d’un quart de siècle et il est aujourd’hui entendu avec une audience jamais atteinte.  C’est bien la conversion du PS,  à l’instar de la droite, à l’idéologie libérale-libertaire sur le plan sociétal, à l’ultra libre échangisme sans frein et sans frontières, à la doxa euromondialiste sur le plan économique, social, identitaire qui explique ce divorce entre le peuple  et la gauche.  Et plus largement entre les électeurs et le Système au sens large, le parti des abstentionnistes étant le premier parti de France, talonné  par le Front National.

 Déjà engagé en 1990 dans Le manifeste contre le Front National, l’actuel  Premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis , comme ses prédécesseurs au même poste, sorte de passage obligé, a donc validé une nouvelle mobilisation contre le FN. Cela prend la forme de la création d’une « cellule spécialisée »…laquelle inspire déjà de «la pitié» à Marine Le Pen. Il s’agit donc pour la centième fois est-il expliqué de «décortiquer le vote FN aux derniers scrutins (avec la mise en place d’un comité d’experts composé de sociologues, d’universitaires et de spécialistes de l’opinion, (d’) établir des contre-argumentaires, (de) mettre en place un pôle ressource juridique pour accompagner les militants et (de)  soutenir les opposants locaux dans les municipalités frontistes»  rapporte Le Lab d’Europe 1.

 «Pendant la campagne de 2012 rappelle encore le blogue de cette radio, déjà, une cellule de réflexion et de riposte avait été mise sur pied pour contrer ce que François Hollande avait désigné comme un ennemi de la République. La première secrétaire d’alors, Martine Aubry, en avait confié la responsabilité à son conseiller Alain Bergounioux. Parmi ses membres, entre autres, Guillaume Bachelay, élu député en 2012, et Najat Vallaud-Belkacem (…)».

Dans les faits une brochure de mauvaise facture avait été en effet  publiée, fruit des travaux d’une vingtaine de responsables socialistes, dont Harlem Désir,  au résultat d’autant plus pitoyable que des personnalités comme Caroline Fourest avait été auditionnées pour parfaire cette argumentaire anti FN.

 Une preuve, déjà, du manque de psychologie et d’intelligence du candidat Hollande et  des pontes du PS. Il faut en effet être définitivement coupée de la France d’en bas  pour demander  aux têtes de gondole d’un Système que les catégories populaires  rejettent particulièrement, de fournir  les arguments pour faire revenir à la niche les électeurs « égarés » au FN !

 A voir à qui ladite mobilisation a été cette-fois confiée, des permanents et cadres de troisième zone assez peu considérés au sein même de la rue de Solferino, on peut d’ailleurs juger de la terrible décrépitude intellectuelle du  Parti socialiste.

 S’y collent ainsi le député du Cher Yann Galut, par ailleurs un gentil  garçon plutôt  courtois ,  auteur récemment d’un petit guide anti  FN très commun, l’apparatchik et peu finaude Elsa Di Méo, qui accumule les échecs dans ses tentatives  de mobilisation à Fréjus contre David Rachline, ou encore la caricaturale Sarah Proust, secrétaire nationale chargée des mobilisations militantes (sic), auteur d’un livre particulièrement  médiocre sur le Front National  – Le FN : le hussard brun contre la République . Cette dernière s’était signalée par  cette phrase  assez  savoureuse: «Il ne faut pas faire proposition contre proposition contre le FN, car nous ne nous basons pas sur les mêmes valeurs». C’est vrai  que c’est beaucoup plus simple comme ça !

 Bref, les plus lucides au PS ou ceux qui possèdent le plus d’amour propre,  ne veulent pas se donner le ridicule de pondre une énième étude bidon, jargonnante truffée de poncifs et de demi-mensonges, d’avertissements sur  le retour de la Bête.  Et ce,  faute d’expliquer que  la nature ayant horreur du vide, la place grandissante prise par le FN chez les ex électeurs de droite comme de  gauche, s’explique non seulement par le talent spécifique d’une Marine Le Pen ou des  dirigeants frontistes, mais aussi  par  le virage  stratégique, tactique, idéologique pris par le PS, parfaitement décrit et revendiqué  par un  pseudopode socialiste comme Terra nova…

 Selon un sondage Odoxa pour Le Parisien publié le 5 octobre , le PS et ses alliés de revers de la droite mondialiste pourraient cependant se réjouir de la permanence,  de l’efficacité de la  propagande antinationale, quotidienne sous sa forme subliminale, intensive et multiforme depuis des décennies. Ainsi  63%  des Français estimeraient que Marine Le Pen  est «raciste », 78% affirmeraient encore que le qualificatif « d’extrême droite » s’applique « plutôt bien » à elle, 67%  ne lui feraient  pas confiance pour «  gouverner le pays ».

 Pour autant,  la  présidente du parti FN obtiendrait  85% de mauvaises opinions chez les «sympathisants de gauche » (14% de bonnes), mais  enregistrerait 67% de «bonnes opinions» chez les «sympathisants de  droite» (32% de mauvaises). Au total, Marine bénéficierait de 43% de bonnes opinions et si  73% des personnes interrogées jugeraient qu’elle est  « agressive » (mais les adversaires de la France française ne le sont-ils pas aussi ?) ; 72%  estimeraient qu’elle est  «courageuse».

 Dans l’entretien qu’il a accordé à Paris-Match publié la semaine dernière, le grand gourou planétarien et conseiller multicarte Jacques Attali se désole de la pauvreté des programmes à gauche comme à droite dans la perspective de la présidentielle de  2017. Il ne tresse des lauriers qu’au ministre Emmanuel Macron, ex de la commission Attali de 2008, Young Leader, membre de Bildelberg, ancien  banquier d’affaires au sein du groupe Rothschild. «J’ai eu le privilège de le découvrir et de le présenter à François Hollande. Je ne saurais trop recommander de suivre ce jeune homme » dit-il.

 « Pour devenir président de la République explique-t-il encore, il faut convaincre les Français sur trois points : qu’on est désintéressé, qu’on aime la France et, enfin, qu’on est crédible dans sa façon de définir un programme et dans sa méthode pour le mettre en œuvre. Je ne vois pas grand monde qui en soit capable».

 Pas grand monde, mais M. Attali, même s’il le redoute, a tout de même une petite idée et en bon connaisseur des arcanes du Système, constate que celui-ci est à bout de souffle. Aussi  n’hésite-t-il pas à affirmer qu’«à l’heure où nous parlons, je pense que (l’élection de Marine Le Pen à la présidentielle de 2017) est l’hypothèse la plus vraisemblable. Mme le Pen peut gagner puisque tous, à droite comme à gauche, pensent que celui qui sera en face d’elle au second tour est élu d’avance. Leur seul programme, et ils ont tort, est donc de discréditer leurs adversaires du premier tour. On voit cette tactique déjà à l’œuvre. Or plus ils s’entre-tuent, plus ils la renforcent. Et plus ils sont nombreux à penser qu’il suffira d’être le deuxième, plus il y aura de candidats : le premier obtiendra donc 15 % des voix, elle 40 %. Un tel écart ne se rattrape pas».

 Ce qui ne se rattrape pas avance encore Bruno Gollnisch, c’est plus prosaïquement  ce décalage grandissant entre le pays légal et le pays réel. C’est le ou la candidate  incarnant au mieux les aspirations populaires qui a en effet théoriquement le plus de chance de l’emporter. En pratique, c’est une autre affaire  dans notre démocratie confisquée où la partie ne se joue pas à armes égales et en toute transparence.  Mais une prise de conscience massive de notre peuple peut encore, doit  faire la différence et nous y travaillerons sans relâche dans les deux ans et demi à venir.

http://gollnisch.com/2014/10/13/marine-le-pen-elue-en-2017/

Les commentaires sont fermés.