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États généraux du PS : le parti dans tous ses états

En attendant, non pas Godot, mais le prochain congrès du PS, Cambadélis organise, histoire peut-être d’exister, les états généraux des socialistes. Les états généraux, rien que ça. Je ne sais pas si le roi Ubu-Pétaud Ier assistera à la séance d’ouverture coiffé d’un chapeau à plumes tricolores. Normalement, non. Mais cela risque tout de même de nous offrir un assez beau tableau, du reste peu conforme à l’imagerie d’Épinal. Vous pensez, une assemblée où le clergé et la noblesse sont plus nombreux que le tiers état !

Cambadélis, en pontife d’un culte finissant, le cheveu de jais bien tiré sur le côté sous sa mitre d’ancien trotskiste, ça en jette pas mal, faut reconnaître. Mais il n’est pas la seule grande figure de ce haut clergé, repu de prébendes et de certitudes. La grande prêtresse des 35 heures fera sans doute entendre ses sempiternelles jérémiades, réclamant en vain le rétablissement de l’antique liturgie. Le délicieux monseigneur Moscovici, évêque in partibus infidelium, toujours très élégant dans sa soutane filetée, daignera peut-être quitter quelques instants son Vatican bruxellois pour prononcer de sa voix onctueuse quelques paroles définitives sur la nécessité de ne pas laisser filer le denier du culte. N’oublions pas les indispensables chanoinesses de la sainte Parité, ni vierges ni martyres, qui viendront chanter les litanies des nouveaux canons sociétaux.

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