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Valls, cet homme de droite contrarié

Comme beaucoup au Parti socialiste, il ne croit pas aux vieilles lunes de gauche et cherche à plaire à plus puissant que lui.   

Le clivage gauche-droite en économie tend à s’estomper et pousse les électeurs incrédules à explorer d’autres pistes. Manuel Valls n’aide pas à clarifier les choses. Le Premier ministre « de gauche » a décidément du mal à se déclarer « socialiste ». Pour éviter ce désagrément, rebaptiser le PS et sortir du « passéisme » est la solution miracle. Magie des mots et horreur des actes quand ce même Premier ministre sert la soupe au MEDEF et propose d’en finir avec le CDI.

Valls est un homme de droite contrarié. Comme beaucoup au Parti socialiste, il ne croit pas aux vieilles lunes de gauche et cherche à plaire à plus puissant que lui. Renier l’idéal socialiste et enterrer son nom, et par là même son histoire, sans fleurs ni couronnes, ne lui fait pas peur. S’en prendre au marché du travail et le ratiboiser sauce MEDEF n’est pas un problème non plus. La standing ovation reçue en août dernier à l’université d’été du MEDEF a-t-elle été si extatique pour que le Premier ministre fasse tout pour plaire au patronat ?

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