Distinction, discrétion, pondération, famille, Noël au coin du feu…
De nombreux franciliens viennent d’apprendre qu’ils seraient, désormais, par arrêté préfectoral, privés de feu de cheminée. La faute aux particules fines émises par les combustion de bois, très « polluantes ». À la veille de Noël, cela jette un froid. Pas de petite flambée crépitante à côté du sapin scintillant ? Plus de grand-mère, le soir du réveillon, réchauffant ses vieux os près de l’âtre ? Et où passera donc le Père Noël, je vous le demande, s’il n’y a plus de cheminée ? Pourquoi pas, aussi, interdire le papier cadeau qui contribue à la déforestation ? Et quid de la filière « bois » ?
Mais plus fine que les particules, il y a Ségolène Royal. Qui a perçu la violence psychologique d’une telle mesure : « Il faut raison garder. » a-t-elle déclaré. « Je vais faire changer cette décision qui ne va pas dans le bon sens. » Une décision qu’elle juge « excessive », « ridicule », « un peu absurde », et même « idéologique ». Ministre de l’Ecologie, oui. Mais pas de l’Ecologie fondamentaliste, façon « Cécile Duflot et ses couverts en bois », comme dit Bruno Roger-Petit, du Nouvel Obs.