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Le Sceau du grand orient

Ayant déshonoré le nom d'un fromage, incapable de mettre en ordre ses finances, coincés par les règles budgétaires le pouvoir actuel ne dispose plus d'aucun "grain à moudre" de nature à satisfaire la clientèle de la CGT.

Et c'est donc très naturellement, que, renonçant à la démagogie sociale, il aura rouvert en cette fin d'année le chantier de ce qu'on appelle les réformes sociétales.

Or, à l'enseigne de cette vieille tambouille républicaine, on retrouve toujours les cuisines du grand orient de France. Depuis plus de 30 ans, cette secte n'est plus qu'un cache-sexe du parti socialiste, et le cache-misère de son indigence intellectuelle.

Le grand orient publiait, en date de ce 9 décembre, un édifiant catalogue de 25 propositions destinées à instituer une "république laïque pour le XXIe siècle".

Qu'on ne s'y trompe pas. La démocratie reposant sur la loi du nombre n'intimide pas l'organisation sise rue Cadet. Elle se veut encore la principale obédience maçonnique du pays. Elle dispose, affirme-t-elle, de 50 000 affidés. Ce chiffre, probablement excessif puisque revendiqué par l'organisation, n'étant lui-même vérifié par personne, signifie le caractère extraordinairement minoritaire de ce culte prétendument philosophique. On peut même parler d'impopularité dans ses propres fiefs : à supposer, par exemple, que la moitié de ces "initiés" appartiendraient au corps enseignant, soit 25 000 individus au maximum, ce chiffre rapporté aux 850 000 membres de la corporation enseignante signifie en fait que plus de 9 enseignants sur 10 se sont détournés d'une appartenance, supposée résoudre leurs problèmes de carrière, mais qui les dégoutte.

Trahissant ses principes originels, elle se montre, depuis 1877, "stupidement athée". Ceci a entraîné sa rupture avec des pays tels que les États-Unis, l'Angleterre ou la Suède, etc. Au contraire ses dirigeants s'accordent avec ses homologues, volontiers persécuteurs du christianisme, comme le Mexique ou comme Cuba.

Ainsi, en prononçant son discours sur l'immigration ce 15 décembre, le chef de l'État s'est une nouvelle fois raccordé sur le grand orient. Mais il s'est aussi volontairement détaché de quelques règles démocratiques. À la tête du pouvoir exécutif, sa mission lui impose d'appliquer les lois. Or la grande masse du mouvement migratoire s'accomplit en violation ou en abus du droit français. Qu'attend-il pour y mettre bon ordre ? D'autre part, les flux migratoires s'effectuent, de plus en plus, à l'encontre de la volonté populaire. Les principes même de la démocratie devraient lui interdire de bafouer le désir des Français.

Cette double transgression nous ramène aussi à la prétendue réforme régionale. Celle-ci n'occasionnera absolument aucune baisse de la dépense publique. Elle ne rapprochera en rien la vie de nos régions du mode de fonctionnement des Länder allemands, qui disposent chacun de leur constitution et gèrent des attributions infiniment plus vastes. Comme bien d'autres décisions imposées depuis le palais de l'Élysée, cette loi nouvelle tend à nier les libertés concrètes régionales. Ainsi en Alsace et en Moselle, les 25 propositions grand orient du 9 décembre appellent explicitement l'État central jacobin à la liquidation du droit local.

Cette nuisance socialiste persécutrice doit donc être mise au grand jour et l'on ne peut que déplorer le rideau d'enfumage qui s'emploie aujourd'hui encore à la dissimuler.

JG Malliarakis

http://www.insolent.fr/2014/12/le-sceau-du-grand-orient-.html

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