Stavros Dimas, l’ancien commissaire européen qui était le candidat du gouvernement grec à l’élection présidentielle, soutenu par la nomenklatura de Bruxelles, a définitivement perdu lundi l’élection devant le Parlement, ce qui implique que celui-ci sera dissous dans les dix jours, et que des législatives anticipées vont avoir lieu.
Il devait réunir 180 voix sur son nom lors de ce troisième et dernier tour mais n’en a réuni que 168, soit exactement le même score qu’il y a six jours au deuxième tour (après 160 au premier tour). Le Premier ministre conservateur grec, Antonis Samaras, a proposé lundi des élections anticipées pour le 25 janvier.