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«J’irai cracher sur vos tombes…» - par Pieter KERSTENS

Successeur de Hara-Kiri (bête et méchant), Charlie Hebdo se spécialisait lui aussi dans les caricatures cyniques, satiriques, grinçantes, insultantes et Ô combien scatologiques et pornographiques. Les cibles préférées de ses dessinateurs se concentraient sur la société « bourgeoise », sur l’armée, l’église catholique et la police ; mais rarement sur les francs-maçons ou les gauchistes.

Vomissant les patriotes, les nationalistes et les identitaires à longueur de semaine, la rédaction ne cessait de déverser sa haine à l’encontre du Front National. Désignant les coupables à ses lecteurs, l’hebdo de la « gôche bobo/caviar » a toujours bénéficié de la complaisance des différents gouvernements socialo-écolo-marxistes et pouvait se permettre les pires outrances, qui auraient conduit d’autres dessinateurs sur les bancs des tribunaux.
 
Quand on entend aujourd’hui la totalité des « pourriticards » de la démocratie totalitaire hurler contre le terrorisme et appeler à la défense de la liberté d’expression, de presse, de conviction et de réunion, on en pisse de rire ! Parce que juste avant le massacre du 7 janvier à Paris, un polémiste talentueux –Éric Zemmour- était la cible de la classe politico-médiatique, interdit de parole à Bruxelles, et poursuivi par les hyènes du « prêt à penser ». Il y a un an, un humoriste cynique et satirique –Dieudonné- s’est vu interdire le droit d’exprimer ses opinions lors d’un spectacle à Nantes, par le Conseil d’État.
 
Et les exemples sont nombreux. Alors, 2 poids, 2 mesures ? Il est interdit d’interdire ?
 
Messieurs qu’on nomme grands, va falloir se décider et désigner qui sont réellement les ennemis de notre civilisation et de la culture gréco-romaine.
Vos erreurs multiples, votre idéologie sectaire, votre utopie de la « société multiculturelle et pluriethnique », votre « vivre ensemble », et cette frénésie de rites « citoyens » ou « républicains », toutes ces chimères décrites, illustrées et promues par Charlie Hebdo, nous n’en voulons pas !
Cette clique de marionnettes du Nouvel Ordre Mondial, qui a détruit les valeurs fondamentales de notre civilisation, nous a déjà trop fait chier ! Attention au retour du boomerang. Et chez Charlie Hebdo, « le dernier qui restera se tapera toutes les veuves » (in Hara-Kiri oct.1983).
Khaled, Mohamed, Medhi, Saïd, Chérif, tous ces prénoms qui sentent bon le terroir breton.
 
Dans « l’Express » du 4 mai 2006, Christiane Taubira déclarait : « Il ne faut pas trop évoquer la traite négrière par les arabo-musulmans pour que les jeunes arabes (les d’jeuns des ZSP) ne portent pas sur leur dos tout le poids de l’héritage des méfaits des Arabes ».Mais pour les colons blancs, on peut y aller, comme le faisait Charlie Hebdo, qui ne se gênait pas pour salir le drapeau français.
 
En niant l’évidence, en refusant le constat établi par les professionnels de la criminalité et du terrorisme, en fuyant la réalité du terrain et en faisant preuve de laxisme, d’angélisme et de lâcheté, les gouvernements successifs depuis 1974 ont rejeté et occulté ce diagnostic implacable aujourd’hui : la cause de l’insécurité nationale se localise dans une centaine de quartiers « sensibles », occupés par des immigrés et des racailles. Car pendant 30 ans le régime (de droite comme de gauche) nous a imposé le dogme du « TOUCHE PAS À MON POTE » et l’idiote « politique de l’excuse », l’ensemble noyé sous une avalanche de milliards de francs et d’euros, au titre de la « politique de la ville » destinée à acheter la paix des banlieues.
 
Sans une ferme volonté d’éradiquer le fléau de la criminalité et du terrorisme, qui ne concerne que quelques milliers de crapules multirécidivistes, il est probable que d’autres massacres puissent avoir lieu. Mais il ne faut pas, surtout pas, absolument pas « faire d’amalgame », ni stigmatiser la communauté maghrébine ou musulmane au nom de la « société citoyenne »…
 
À ce titre, c’est bien Ayaan Hirsi Ali qui dès ce 8 janvier déclarait :
«  L’argument que l’on entend en permanence, selon lequel il ne faut pas faire d’amalgame, que ces terroristes ne sont pas musulmans etc... est caduque. Cet argument n’a plus aucune valeur. Il y a un lien très évident et très clair entre ce qui se passe à Paris, au Pakistan, au Nigéria, en Syrie et ailleurs. On ne peut plus dissocier toute cette violence de l’Islam, du Prophète Mahomet ou du Coran. »
Vive le hasard.
 
En fin de journée le vendredi 9 janvier, le directeur de la Police Nationale se rengorgeait d’avoir pu retrouver si vite la trace des frères Kouachi et vantait le professionnalisme et l’efficacité de ses services qui avaient, en moins de 24h, identifié les assassins. Grâce à qui ? À une carte d’identité « oubliée » dans le premier véhicule qui avait conduit les deux frères au siège de Charlie Hebdo.
 
Un hasard du destin MI-RA-CU-LEUX ! Le même hasard inespéré qui, le 10/9/2001 avait permis au FBI de New York de mettre la main (dans les décombres fumants) sur le passeport intact de l’un des pilotes qui avait percuté le WTC II, quelques heures auparavant, et permis l’identification du réseau d’Al Quaïda.
 
La chance parfois explique bien des choses incroyables. Mais ne gâchons pas le plaisir de tous ces abrutis qui se prénomment « Charlie » et ignorent que quelques centaines de racailles rêvent dans leur banlieue d’imiter le duo Kouachi et le fanatique Coulibaly, qui lui, n’est pas entré dans le magasin casher porte de Vincennes par hasard.
Le dimanche 11 janvier 2015 restera comme la Journée Mondiale des Cocus Amnésiques.
 
Le ministre des Affaires Étrangères, Laurent Fabius, a eu l’audace de déclarer à Europe 1 que « la Liberté, était née en France » ; NON ! Elle est née il y a 3000 ans à Sparte, qui a montré bien plus de courage et de détermination face aux épreuves. De son côté Manuel Valls a prétendu ce 9 janvier que « la France, sans les juifs, ne serait plus la France ! ». Quelle méconnaissance de l’Histoire ! Qu’il parle de la rue du Sentier, on comprendrait.
Et lorsque l’on voit tous ces zozos qui défilent en scandant des slogans imbéciles, on se dit que le sursaut et le réveil de la Nation afin de sortir du gouffre, n’est pas pour demain. Pitres amnésiques et égoïstes, vous  oubliez les atrocités commises en France par les islamistes entre juillet et octobre 1995 (8 attentats) dont l’explosion criminelle du RER B à la station saint-Michel le 25/7/1995.
 
Et pas de commémoration, ni de souvenir pour les 2 attentats du 12 octobre 2002 à Bali, bilan : 202 morts et des centaines de blessés. Pas de marche « citoyenne » ou « solidaire » en France, concernant l’attentat à Madrid en 2004 qui tua 191 personnes innocentes. A-t-on vu une larme (une seule), ou quelques pleurs, pour les attentats de Londres en juillet 2007 où 52 victimes se sont rajoutées à la triste liste du « vivre ensemble » ? Le 10 janvier 2015 au Nigéria, une fillette se fait exploser au marché de Maiduguri : 20 morts. On se recueille ?
Alors quand la classe politico-médiatique nomme Paris « capitale mondiale de la défense de la liberté d’expression et des valeurs républicaines », je suis pris de nausées !
 
Parce que leurs libertés ne sont disponibles et ne concernent que ceux qui suivent leurs dogmes et marchent entre les clous du politiquement correct et de la Pensée Unique.
 
TOUS les autres par exemples, comme les Faurisson, Rassinier, Meyssian, Reynouard, Olivier Mathieu ou Dieudonné, sont agressés par les milices juives ou sont poursuivis par la police de la pensée et envoyés, pour certains, dans les geôles, car ceux-là au moins ont le courage de leurs opinions.
N’est-il pas scandaleux de voir Dieudonné poursuivit aujourd’hui par le parquet pour « apologie du terrorisme » à cause d’une blague outrancière ? Mais le plus grave est encore l’interdiction qui a été prononcée par le gouvernement à l’encontre de la compagne du dessinateur Charb d’assister à son enterrement, parce qu’elle aurait tenu des propos « incorrects » devant les caméras de télé !
Ô tempora ! Ô mores !
 
Notre devoir de mémoire nous rappelle que suite à l’émission télé en décembre 1982 de Michel Polac qui avait invité le professeur Choron directeur de Charlie Hebdo, déjà en grosses difficultés financières, une polémique nationale avait conduit toute la presse à démolir l’hebdomadaire. Le 11 décembre 1982, le numéro 581 (Hara-Kiri n°24) titrait en première page, avec le dessin d’un énorme étron surpiqué des titres de différents quotidiens hexagonaux:« Les croque-morts indignés. Toute la presse a chié sur le cercueil de Charlie Hebdo »  Libération titrait même : « Crève Charlie ! » On ne peut être plus clair.
Alors avec ce qu’on peut lire et entendre aujourd’hui, ils doivent se tordre de rire, les macchabées du 7 janvier…
 
De même, en août 2008, Siné a été limogé par Philippe Val, directeurs de Charlie Hebdo car le dessinateur avait refusé d’exprimer ses excuses, suite à son dessin caricatural concernant le mariage de Jean Sarközy avec l’héritière des magasins Darty et la légende :« Va-t-il se convertir ? », ce fut un tollé. Mais sans doute son éviction d’alors lui a-t-elle sauvée la vie…
Tout ce fatras de débilités journalistiques, de logorrhées des diafoirus de tout acabit et des politiciens en mal de notoriété, n’obéit qu’à une seule visée : abrutir les masses populaires par une vague de compassion généralisée pour mieux pouvoir les encadrer dans la démocratie totalitaire du Nouvel Ordre Mondial.
Big Brother a réussi au-delà de toute espérance : ils sont tous devenus des « Zombies-Charlie »…
 
«J’irai cracher sur vos tombes…» : titre d’un livre de Boris VIAN.

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