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Quand les adeptes de la dérision doivent s’autocensurer

Notre époque, tout empreinte de relativisme, est proprement désarmée devant des phénomènes qu’en d’autres temps nos gouvernants auraient précisément qualifiés.

Notre époque, tout empreinte de relativisme, décolorée à force d’être exagérément nuancée, affadie dans son logos jusqu’à la verbigération excessive et l’euphémisme trompeur, est proprement désarmée devant des phénomènes qu’en d’autres temps nos gouvernants auraient précisément qualifiés.

Il y a quelques jours, sous la pression de la Fédération des associations musulmanes de Clichy, la plasticienne Zoulikha Bouabdellah devait renoncer à exposer son « œuvre », des escarpins posés sur des tapis de prière. Depuis le 15 janvier, la basilique San Petronio de Bologne est sous haute surveillance, du fait de la présence, en son sein, d’une fresque – inspirée de L’Enfer de Dante – montrant le prophète Mahomet tourmenté par le diable, attribuée au peintre italien Giovanni da Modena. À Londres, le Victoria and Albert Museum (V&A) se trouve plongé au cœur d’une polémique après avoir tenté de cacher un poster iranien datant des années 1990 montrant Mahomet, adolescent, une épaule dénudée. [...]

Aristide Leucate - La suite sur Boulevard Voltaire

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