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Une nécessaire métanoïa

Il faut hélas souvent des événements violents et dramatiques pour ouvrir les yeux de nos contemporains, pour que s’exerce une sorte de catharsis collective. On l’avait observé aux États-Unis après le 11 septembre 2001, on le voit en France après le 7 janvier.

L’intensité de cette violence libère soudainement la parole et les esprits, tant il est difficile en pareille circonstance de nier la réalité la plus élémentaire. Une bonne partie de nos politiques et des grands médias ont beau répéter en chœur « pas d’amalgame, cela n’a rien à voir avec l’islam », les Français ne sont pas dupes ; ils ont pu au demeurant avoir accès à suffisamment d’analyses remarquables, provenant de personnes raisonnables de tous bords, pour comprendre l’évidence : l’islamisme assassin est l’un des visages de l’islam. Il est bien évident qu’il n’est pas tout l’islam, sans doute en est-il même une minorité, mais enfin il vient et se recommande de l’islam. Et ceux qui affirment que les islamistes ne sont pas de vrais musulmans sont bien en peine de prouver en quoi ils trahiraient le Coran, puisque le livre saint de l’islam contient bel et bien nombre de sourates appelant à la violence et même à la mort des non-musulmans. Et le prophète Mahomet, le « bel exemple » selon le Coran, n’a-t-il pas lui-même approuvé l’assassinat, notamment de poètes qui s’étaient moqués de lui ? Comment dès lors s’étonner que certains de ses fidèles l’imitent ?

Si un tel crime n’était qu’un acte isolé, exceptionnel, on pourrait arguer que « cela n’a rien à voir avec l’islam ». Mais précisément, cela n’a rien d’un acte isolé, partout dans le monde les islamistes assassinent au nom du Coran les non-musulmans et leurs frères jugés trop tièdes. En Irak et en Syrie, ce sont des milliers de morts depuis des mois, de même au Nigeria où, en plus, les femmes et les enfants sont enlevés et réduits en esclavage ; et que dire de pays « alliés » comme le Pakistan où un couple chrétien a été brûlé vif et où Asia Bibi a été condamnée à mort pour « blasphème », sans parler de l’Arabie Saoudite qui est l’un des pays les plus obscurantistes de la planète ! Faut-il rappeler que dans tous les États où l’islam est majoritaire, il n’existe pas de liberté religieuse et les chrétiens y sont au mieux tolérés, le plus souvent persécutés ?

Il y a donc bien un vrai problème dans l’islam – corroboré, s’il en était besoin, par le fait que des musulmans se sont réjouis du 7 janvier via les réseaux sociaux ou qu’il a été impossible d’imposer une minute de silence en hommage aux victimes dans les écoles de banlieues « chaudes » – et le nier par la langue de bois n’aidera certainement pas les musulmans – notamment l’immense majorité de ceux qui, en France, n’aspirent qu’à la paix – à procéder à leur nécessaire métanoïa, à un examen de conscience qui conduise à se remettre en cause et permette ainsi une réinterprétation du Coran – c’est-à-dire de rouvrir les portes de l’itjihad closes depuis le Xe siècle. Tant qu’un tel travail ne sera pas réalisé, l’islamisme, avec son cortège de violence, demeurera une des réalités de l’islam. [....]

Christophe Geffroy

La suite dans La Nef

http://www.actionfrancaise.net/craf/?Une-necessaire-metanoia

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