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L’Union européenne et l’Ukraine : soumission atlantiste ou affirmation continentale ?

Le conflit s’est installé et il a des conséquences géopolitiques majeures pour l’Europe.

Inutile de s’interroger sur les responsabilités des uns et des autres dans le déclenchement des hostilités en Ukraine. Elles sont, à l’évidence, partagées. Le conflit s’est installé et il a des conséquences géopolitiques majeures pour l’Europe. À la différence de ce qu’il s’est passé naguère en ex-Yougoslavie, il est essentiel que, cette fois, ce conflit soit résolu par les Européens eux-mêmes, en fonction de leurs propres intérêts. Ces intérêts vont dans le sens d’une communauté de vision géopolitique et d’un partenariat entre une Europe « continentale » ou « péninsulaire » et une Russie eurasiatique. S’agissant d’une Union européenne, très inhibée dans ce domaine, ces préoccupations géopolitiques n’entraient pas, jusqu’alors, dans son champ de vision.

Survenant au cœur de l’Europe à l’intersection de deux espaces, tête de pont pour les uns, marche ou glacis pour les autres, le conflit ukrainien imposait la prise en compte de cette dimension géopolitique. Par une de ces heureuses surprises de l’Histoire, la France, l’Allemagne et la Russie ont su imposer à Kiev, en tenant à distance les Américains, un accord de cessez-le-feu. Celui-ci est précaire, mais il semble tenir pour le moment.

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