Lu sur Liberté politique :
"Le blocage administratif, sans juge, des sites Internet ne passe pas à l’étranger. C’est l’objet d’un décret du gouvernement socialiste du 6 février dernier, concernant les sites « provoquant à des actes de terrorisme ou en faisant l’apologie », qui fait réagir.
Divers médias étrangers pointent du doigt cette mesure, vue comme plus efficace contre la liberté d’expression que contre les terroristes. Ainsi le Guardian du 9 février, journal britannique plutôt classé à gauche, critique la censure administrative, qui «trahit la séparation des pouvoirs en limitant ce qui est la première liberté en démocratie, la liberté d’expression ».
Selon PandoDaily, site d’analyse des nouvelles technologies, « c’est l’ironie malheureuse des attaques contre Charlie Hebdo : la tentative pour faire taire un magazine devenu un symbole de la liberté d’expression a conduit à de nouvelles lois en France et au Royaume Uni qui musellent le discours en ligne par la censure »."