Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Dette grecque et guerre en Ukraine font éclater l’Union européenne

Ce que les économistes indépendants ont toujours dit de l’euro se révèle au grand jour : un moule unique inadapté à nos économies diverses.

La crise provoquée par la dette grecque, froidement traitée de façon strictement comptable et financière, a provoqué l’éruption du réel, caché depuis si longtemps : la paupérisation dramatique de la population, et l’émergence d’une coalition politique qui ne surprend que les ignorants. Les Grecs ne peuvent ni ne veulent payer pour des fraudes et des fautes, commises certes par leur oligarchie politique népotique, mais aussi par la Commission européenne. À quand une « class action » de contribuables contre Goldman Sachs, auteur des audits falsifiés des comptes grecs, et/ou contre la Commission qui les avait validés ?

Toujours est-il que, désormais, aux amabilités germaniques proférées l’an dernier quant aux Grecs « incapables et fraudeurs », qui « n’ont qu’à vendre leurs îles… », répondent des imprécations attiques contre les «  brutes teutonnes », qui ont été exonérées de payer les dommages de guerre en 1953, et n’ont pas rendu l’argent « emprunté » au Trésor grec sous leur sanglante occupation. Le scénario d’une sortie – ou d’une expulsion – de la Grèce hors de l’euro, voire de l’Union européenne, s’esquisse. Nul ne peut en prévoir les possibles effets domino, ni les conséquences sur la valeur de l’euro, ou même sa survie.

Lire la suite

Les commentaires sont fermés.