L'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy au ministère de l'Intérieur et à l'Elysée, écrit dans Le Figarovox :
"[...] Où se situe-t-il sur le plan des idées? En mai dernier, avant les élections européennes, il a souhaité lors d'une interview dans le Point, une réforme profonde de l'Union européenne, aux accents novateurs, euro-réalistes, dans le sens d'une clarification des compétences entre l'Europe et les Nations. Depuis, il semble avoir pris des options plus fédéralistes. Où en est-il dans cette réflexion? Son image politique est intimement liée à la fermeté en matière de sécurité et à la maîtrise de l'immigration, à la liberté d'entreprise, à la baisse des charges et à la valorisation du travail, le refus de l'assistanat. Pourquoi le silence prolongé sur ces sujets de fond? La priorité n'est pas d'élaborer un programme de gouvernement, à plus de deux ans d'une alternance possible. En revanche, il serait utile pour les Français que Nicolas Sarkozy exprime une ligne claire en dehors de la critique au cas par cas du pouvoir actuel.
La question de son entourage actuel se pose dans les mêmes termes.[...] Pour l'instant, le plus grand flou pèse sur l'entourage rapproché de l'ancien président dont ne sourdent que d'inquiétantes rumeurs de désaccords et de tensions.
[...] Se rend-il compte à quel point les Français, accablés par le chômage de masse (5,5 millions de demandeurs d'emploi), désemparés face aux grands défis de l'heure -le communautarisme, la ghettoïsation des banlieues, la violence, le terrorisme- préoccupé par la déstabilisation planétaire, sont viscéralement indifférents à la dénomination de son parti? Bien sûr cela ne coûte rien et ne gêne personne, de changer un nom. Mais cela donne une image éloignée du quotidien des Français. [...]"
Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html