Les onze communes de plus de 1.000 habitants passées sous la bannière frontiste l'année dernière ont toutes, sans exception, glissé dans l'urne un bulletin FN.
« Qu’on est bien dans les bras de notre mairie du Front national… », c’est ce que chantent les 73 % des Hayangeais – n’en déplaise au journal Le Monde qui, en septembre 2014, affublait son maire du titre de « tyran de Lorraine » – ayant voté pour Fabien Engelmann aux municipales 2014.
« Qu’on est bien dans les bras de nos mairies du Front National… », c’est ce que reprennent en chœur 95 % des électeurs ayant voté pour un maire Bleu Marine, et qui ont réitéré en donnant leurs voix aux binômes du FN à ces départementales.
D’ailleurs, Libération ne le nie pas : les onze communes de plus de 1.000 habitants passées sous la bannière frontiste l’année dernière ont toutes, sans exception, glissé dans l’urne un bulletin FN.
Les raisons ? Elles étaient déjà révélées, le 12 mars, dans un sondage IFOP pour Paris Match, Sud-Radio et i>Télé selon lequel 83 % des électeurs de ces communes se disaient « satisfaits ou très satisfaits » contre 17 % à être « pas satisfaits » ou « pas satisfaits du tout ».
Quelques exemples.
Satisfaits parce qu’à Hayange, le maire a baissé les impôts de 2 %, rétabli la sécurité dans le centre-ville et développé un réseau de vidéo-surveillance, peint un wagon bleu, blanc, rouge qui a parlé à l’âme de ses habitants et… organisé une fête du cochon.
Satisfaits parce qu’à la mairie d’Hénin-Beaumont, Steeve Briois a baissé de 10 % la part communale de la taxe d’habitation, et de 50 % celle sur les enseignes pour petits commerces.