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Charles Maurras et la tuerie humanitaire occidentale

Tout est un éternel recommencement. Trop bêtes pour comprendre…

Les interventions occidentales en Libye, en Syrie, en Ukraine ne cessent de répandre la mort et la désolation, la guerre et son atrocité, sous couvert bien sûr de « pleurnicherie humanitaire » – disait Muray – ou de « philanthropie rituelle » – disait Maurras, auquel nous allons revenir tout de suite. La première consolation est de se dire que l’enfer n’est pavé que de bonnes intentions ; la deuxième, que tout est un éternel recommencement. Trop bêtes pour comprendre…

En 1918, Maurras découvre le charabia arrogant du très missionnaire président Wilson, par ailleurs créateur de la Fed. Et il observe que les rodomontades présidentielles reposent sur les Kant et autres Rousseau. Observation qui donne, sous la plume du vieux maître impeccable :

Les faits de l’histoire des hommes depuis Rousseau et Kant sont d’autant plus précieux qu’ils vont tous dans le même sens ; il y avait longtemps que la guerre civile et la guerre étrangère n’avaient été aussi meurtrières que depuis le traité de Paix perpétuelle et les rêves de Fraternité humanitaire agglomérés autour de ce traité. De 1789 à 1815, de 1848 à 1870, de 1898 à 1920 la terre n’a cessé de fumer des flots de sang répandus autour de son autel.

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