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Education, Intérieur : le bilan désastreux de Chevènement

Chevènement est parfois présenté comme un modèle dans certains milieux nationaux. Son bilan comme ministre devrait conduire à davantage de circonspection. C’est en tout cas le point de vue de Jean-Yves Le Gallou, tel qu’exprimé dans un entretien à Monde & Vie d’avril 2015.

« Enfin Jean-Pierre Chevènement a promu la conception citoyenne de la nationalité : est français quiconque se dit français, sans autres exigences. Cette conception citoyenne de la nationalité est aujourd’hui le cache-sexe du communautarisme ».

Jean-Pierre Chevènement n’est assurément pas un homme sans mérites. Il a défendu la souveraineté nationale lors du vote des traités européens et a démissionné de son poste de ministre de la Défense en 1991, lors de la Première Guerre d’Irak. Cela mérite d’être salué.

Mais, en dehors de cette démarche spectaculaire, son bilan gouvernemental, il faut le dire, est catastrophique.

Catéchisme « antiraciste »

Ministre de l’Education entre 1984 et 1986, il ne reste rien de son passage dans l’antre du Mammouth, sauf un cours d’instruction civique obligatoire. Cette remise au programme d’une discipline oubliée n’est rien d’autre aujourd’hui qu’un catéchisme antiraciste.

100.000 immigrés régularisés

Son bilan au ministère de l’Intérieur à partir de 1997 est pire encore : il a procédé, durant son mandat ministériel, à la plus vaste régularisation d’immigrés dans l’histoire de France, envoyant à tous les préfets une circulaire appelant au laxisme dans l’application d’une loi déjà laxiste dans son texte. Ce sont 100.000 personnes qui ont été régularisées d’un trait de plume.

Des intercommunalités à 10 milliards d’euros

A son actif, encore : il a aussi préparé la mise en place efficace des Intercommunalités, avec l’idée de payer les maires des communes pour cela. Résultat : les Intercommunalités au jour d’aujourd’hui ont engendré plus de dix milliards de dépenses publiques supplémentaires. C’est la brillante contribution de Chevènement au déséquilibre budgétaire français.

La conception citoyenne de la nationalité, cache-sexe du communautarisme

Enfin Jean-Pierre Chevènement a promu la conception citoyenne de la nationalité : est français quiconque se dit français, sans autres exigences. Cette conception citoyenne de la nationalité est aujourd’hui le cache-sexe du communautarisme.

Monsieur 5%

Rappelons enfin, pour compléter ce portrait politique, qu’en 2002 Chevènement, candidat à la présidentielle, puissamment soutenu par les médias qui voyaient en lui « le troisième homme », entre Jospin et Chirac, pour mieux « oublier » Jean-Marie Le Pen, a fini à 5%, entraînant la victoire de Le Pen sur Jospin pour la deuxième place au premier tour.

Jean-Yves Le Gallou
Monde & Vie avril 2015, page 10.

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