En visite au Brésil le Premier-Ministre Chinois Li Keqiang a signé pour plusieurs milliards de dollars d’accords économiques dont le plus important est le financement d’une voie ferrée transcontinentale qui va relier le Brésil au Pérou c’est à dire l’Océan Atlantique à l’Océan Pacifique et à l’Asie .
S’il s’agit dans un premier temps de favoriser les exportations brésiliennes de produits agro-alimentaires comme le soja et la viande , cette voie ferrée va devenir un nouveau corridor entre les deux océans . Cette voie ferrée concernera aussi des exportations minières, des produits industriels et des dérivés pétrochimiques produits à partir des gisements off-shore de la façade Atlantique du Brésil .
Toutefois cette voie ferrée génère déjà des polémiques : le Président Bolivien , le camarada socialista – ethno socialiste – Evo Morales , s’insurge contre le choix du Pérou pour espace de transit unique vers l’Océan Pacifique et affirme qu’une voie ferrée désenclavant la Bolivie aurait été moins chère à construire et plus rentable à exploiter
Comme de bien entendu des associations indigènistes soutenues par des ONG’s occidentales sont sorties de leur silence comme les champignons ( vénéneux ) après la pluie pour manifester leur opposition au projet . Parmi les opposants au projet on retrouve les » habituels » comme Paulo Adario, directeur des campagnes Amazonie de Greenpeace.
Du point de vue géopolitique cet accord est une victoire de l’école Méridionaliste qui préconise le développement des relations sud-sud . Son principal penseur est le géopolitologue , professeur d’université en géographie , André Martin .
- Source : Station Zebra