Entamé un peu comme le mouvement des Gilets Jaunes, sur les réseaux sociaux, avec un profil de gens assez patriote et exprimant son ras le bol de la politique Macron, l’appel au blocage du 10 septembre provient globalement des mêmes catégories sociales. Et Mélenchon, fort de l’expérience des Gilets-Jaunes où il avait failli raté le coche, a pris les devants cette fois, pour être sûr que ce mouvement populaire ne lui échappe pas. Le problème est qu’il n’y sera pas majoritaire, mais que ses militants, en général formés, sauront sans en encombre confisquer le mouvement à ses initiateurs. Ils ont leur technique, par le noyautage, l’intimidation et la violence, on les voit sans arrêt à la manœuvre avec cette capacité, en étant pourtant un groupuscule, à prendre l’ascendant et à s’imposer derrière les mégaphones et sur les estrades, en lieu et place des organisateurs originels souvent débordés par « celui qui braille le plus fort ».
Statistiquement, 75 % des musulmans votent pour les LFI et c’est bien là que réside l’incompatibilité entre le mouvement originel qui lui est plutôt anti-migrants, ou du moins contre les dépenses occasionnées par l’accueil des migrants, pensant que cet argent là devrait être réservé aux Français, tout comme celui qui part en Ukraine, ou celui qui part en aide au développement. Il y a un vrai ras le bol populaire contre ces dilapidations d’argent public alors que les services publics sont à l’os, rationnés pour tout le monde. Autre sujet d’incompatibilité : la sécurité. Avec une large protestation populaire contre une insécurité galopante, due en grande partie aux petits protégés de chez LFI. Il suffit de regarder les journaux régionaux, dans les colonnes des faits divers pour s’en apercevoir : OQTF, étrangers en situation irrégulière, demandeurs d’asiles, sont en première ligne dans des séries de crimes sordides devenus quotidiens dans notre pays. Et encore, ne trouve-t-on pas l’origine étrangère de Français souvent impliqués eux-aussi, bien que personne ne soit dupe. Nos Français de papier étant aussi à la manœuvre dans la délinquance à l’étranger, en Thaïlande par exemple, ou même, un comble, dans les pays d’origine de leurs ascendants.
LFI est donc bien parti pour arriver à confisquer un mouvement qui ne lui est pas lié, ni de près ni de loin et le seul point commun que l’on pourrait trouver entre le mouvement d’origine et les LFI étant leur détestation de Macron, pas pour les mêmes raisons. On se demande d’ailleurs pourquoi et comment l’extrême gauche peut bien soutenir cette immigration massive quand aucun de ses leaders qui en chante les louanges n’habite avec eux, ou près d’eux et aucun non plus, ne met ses propres enfants des collèges de quartiers sensibles, pardon, enrichis culturellement. Ce faisant et comme à son habitude, les LFI sont les alliés objectifs de Macron, sabotant à chaque fois les initiatives populaires trop « patriotes ». Ces sbires insupportables qui arrivent à pourrir à peu près tout ce qu’ils touchent préfèrent voir Macron se maintenir en place que de voir arriver ce qu’ils appellent abusivement l’extrême droite et qui sont en réalité des gens qui aimeraient pouvoir vivre de leur travail et voir sortir leurs enfants le soir sans angoisse. Et comme ces extrême gauchistes sont devenus minoritaires, ils n’ont pas d’autre choix que de confisquer tous les élans populaires qui ne viennent pas d’eux, ce qui revient à sauver Macron de la vindicte populaire. Pour pouvoir prospérer et s’imposer, la contestation populaire devra lutter sur deux fronts : Macron et l’extrême gauche.
https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com/2025/08/22/ce-10-septembre-mal-emmanche/