Les découvertes des archéologues et des paléontologues nous éclairent chaque jour un peu mieux sur les curieuses croyances des peuplades qui habitaient la partie occidentale de l’Eurasie avant le Grand Cataclysme.
On vient ainsi de mettre à jour des inscriptions, dans ce que l’on nomme désormais la Grande Galerie, qui permettent de mieux connaître les superstitions des hommes de la préhistoire, si l’on peut employer cette expression.
Ces peuplades adoraient ainsi une divinité nommée « Egale » à laquelle beaucoup sacrifiaient. Cette divinité était souvent représentée sous la forme d’une femelle, curieusement non voilée, appelée aussi « Loi ». Rappelons que le caractère matriarcal de ces primitifs est de nos jours bien établi.
Aussi étrange que cela puisse nous paraître aujourd’hui, on pense qu’ils ignoraient qu’il existait des différences entre les sexes ainsi qu’entre les races humaines.
Ce dernier point fait certes encore débat entre scientifiques, car les ethnologues ont clairement établi que cette partie de l’Eurasie était alors en majorité peuplée d’hommes de race noire et de race jaune, et également, mais dans une moindre mesure, de race caucasienne. Il semble donc peu vraisemblable que ceux qui étaient quotidiennement confrontés à ces différences ethniques aient pu ignorer leur existence ! Sans doute s’agit-il donc d’une mauvaise interprétation des quelques hymnes religieux qui nous sont restés .
La présence d’une majorité d’Africains donne en tout cas à penser qu’il devait exister alors un passage à pied sec entre l’Afrique et l’Eurasie, qui a dû être englouti lors du Grand Cataclysme. La géologie permettra de le découvrir sans doute un jour.
Par contre on a bien trouvé des représentations de femelles habillées en mâles ainsi que différentes sépultures contenant des restes de femelles revêtues de ce qui semble indiscutablement être une sorte d’uniforme. Ce qui tendrait donc à confirmer que ces temps reculés ignoraient bien les différences de sexes et de rôles sociaux. C’est sans doute pourquoi ces peuplades ont eu beaucoup de mal à se reproduire, en particulier les Caucasiens.
Nous savons aussi que ceux qui refusaient d’adorer cette divinité étaient pourchassés sous le nom de « racistes », ce qui veut sans doute dire que ceux-ci reconnaissaient l’existence des races. Un texte a été exhumé d’une sorte de temple, nommé « tribune » ou « tribunal », qui l’établit. La peine était prononcée par le clergé appelé « media » qui était très puissant alors. Cela témoigne en tout cas à l’encontre de ceux qui pensent que les peuples préhistoriques étaient pacifiques.
A cette époque matriarcale on croyait curieusement aussi à la divinité de l’homme, se fondant sur une « Déclaration » qui est citée dans certains manuscrits que l’on peut consulter aujourd’hui au Musée de la préhistoire, mais dont aucun exemplaire original n’a pu être retrouvé jusqu’à présent malheureusement.
On n’a pas encore retrouvé non plus de statuaire représentant cet homme divin ni de texte relatant son enseignement. Les peuplades de ce temps ne produisaient en effet que de rares représentations d’animaux ou de leurs congénères, et très souvent déformées ou géométriques, ce qui traduit certainement un tabou religieux. Ils avaient aussi l’habitude de laisser des inscriptions et des signes de couleur sur leurs constructions, sans doute des formulaires pour les protéger des mauvais esprits, comme on en a découvert dans la Grande Galerie. On relèvera en tout cas que cet art était très primitif, ce qui témoigne que « l’homme » était alors à peine sorti de l’animalité.
Une tribu de cette époque, dont les philologues ont pu reconstruire le nom originel : les « zindividus », sacrifiait aussi à un dieu « Santé ». Ce dernier est souvent représenté avec des vêtements blancs. On comprend que ces êtres à la vie très courte (elle ne dépassait pas en effet 80 ans ! ) aient eu besoin d’idéaliser ce qu’ils ne pouvaient atteindre.
Toutes ces croyances préhistoriques, reconstituées avec patience par les chercheurs, nous semblent bien étranges. C’est qu’elles témoignent aussi de l’impasse évolutive dans laquelle ces êtres étaient engagés, bien avant le Grand Cataclysme.
Michel Geoffroy, 20//11/2009
Extrait de La Grande Encyclopédie, an 2500 après GC (Grand Cataclysme)