Affirmer aujourd’hui que les races existent c’est s’exposer aux foudres du politiquement correct et à l’intolérance.
C’est ce qui arriva à Eric Zemmour lorsque, le 13 novembre 2008 sur la chaîne Arte dans un débat intitulé « Tous métis », il déclara : « Les races existent » et elles sont reconnaissables « à la couleur de la peau ».
Un an plus tôt, c’est le Prix Nobel James Watson qui fut mis à la retraite à la suite de propos jugés scandaleux. Le 14 octobre 2007, dans les colonnes du Sunday Times, le découvreur de la double hélice de l’ADN exposa qu’il était « fondamentalement pessimiste quant à l'avenir de l'Afrique » parce que « toutes nos politiques d'aide sont fondées sur le fait que leur intelligence [celle des Africains] est la même que la nôtre [Occidentaux, ndlr] alors que tous les tests disent que ce n'est pas vraiment le cas ».
Pourtant l’existence ou la non-existence des races et l’éventualité ou non de différences substantielles entre elles ne relèvent pas du jugement de valeurs mais du jugement de faits. Or, dans la logique de la pensée européenne un jugement de fait peut être dit vrai ou faux s’il est possible de l’exposer et de le discuter librement. En histoire, en sociologie, en biologie, en médecine, il n’est pas de vérité révélée, il n’existe, d’un point de vue scientifique en tout cas, que des affirmations contestables et révisables.
Ainsi d’un point de vue scientifique il est possible d’affirmer que les races n’existent pas et/ou qu’il n’y a pas de différences entre elles mais à condition d’admettre que des arguments puissent être librement présentés pour défendre la thèse adverse.
C’est justement ce qu’ont fait J. Philippe Rushton et Arthur R. Jensen dans une étude intitulée : « La très dérangeante vérité de James Watson: réalisme racial et illusion moraliste ». Cet article est paru dans le numéro 71 de la très grande revue scientifique (Elsiever) Medical Hypotheses. Il n’est pas indifférent de noter que c’est une revue médicale qui a publié cet article iconoclaste : car, sauf à prendre le risque de ne pas adopter des traitements optimaux, les médecins sont souvent tenus de prendre en compte les origines raciales de leurs patients.
Un correspondant de Polémia a bien voulu traduire cet article. En voici l’Introduction, qui en reprend les principales conclusions. L’ensemble de l’article traduit est aussi disponible en PDF.(voir en fin d'article).
Polémia.
La très dérangeante vérité de James Watson: réalisme racial et illusion moraliste
(Introduction de l’article ; les intertitres sont de Polémia)
Lorsque l’un des plus grands biologistes du 20èm siecle, le prix Nobel James Watson, a déclaré que les sujets d’origine africaine ont de moins bons résultats aux tests d’intelligence que les Européens et les Asiatiques de l’est, il a été condamné par les médias et une part de l’élite scientifique et contraint à abandonner son poste de président du laboratoire de Cold Spring Harbor [9,34].
Un traitement indigne du point de vue scientifique
Le traitement infligé à Watson est d’autant plus énorme que, du point de vue des faits scientiques, plus d’un siècle et demi de preuves corroborent son affirmation. De plus, de nouvelles données et analyses viennent régulièrement appuyer ces résultats dans les grands journaux à comité de lecture des disciplines scientifiques concernées. Les données allant en sens contraire sont extrèmement pauvres. L’essentiel de l’opposition à l’hypothèse génétique se limite à des considérations moralistantes et, pire, à la création d’une atmosphère coercitive et menaçante incompatible avec la liberté universitaire, la liberté d’enquête et les libertés civiles d’une société véritablement démocratique. Il y a un écart énorme entre les tenants et gardiens du politiquement correct et les véritables experts des sciences du comportement. Le cas de Watson n’est pas unique. Il n’est que le dernier d’une longue série d’universitaires qui ont été cloués au pilori et diffamés (détails dans l’article de Hunt [20]). Ce sont en particulier le prix Nobel William Shockley, Hans Eysenck, Linda Gottfredson, Richard Lynn, Richard Herrnstein, Charles Murray, Christopher Brand, Glayde Whitney, Helmuth Nyborg, et Tatu Vanhanen. Les auteurs du présent article ont eux aussi dû supporter leur lot d’attaques.
Le tabou de la race
Le tabou de la race deviendra certainement un sujet majeur de recherche pour les sociologues de la connaissance : il n’y a pas d’équivalent dans l’histoire de la science. Exemple sans équivalent, ce tabou est imposé, principalement par autocensure, par les membres de l’intelligentsia occidentale dans leurs propres universités, qui s’enorgueillissent pourtant d’une tradition de liberté de pensée, d’ouverture d’esprit et d’absence d’obstacles à la découverte, à la systématisation et à la poursuite de la connaissance et à sa dissémination dans le grand public. Malgré les inquiétants effets que nous venons de décrire, nous (et d’autres) avons persévéré notamment en raison de la grande importance de ce sujet, des données passionnantes qu’il apporte et des questions théoriques qu’il soulève [21]. L’un d’entre nous (JPR) est allé en Afrique du Sud pour recueillir de nouvelles données de QI chez des étudiants noirs hautement sélectionnés dans la prestigieuse université du Witwatersrand à Johannesburg. Ces données ont conduit à la publication de sept études et montrent que le QI médian de ces étudiants est de 84 (extrèmes 77-103). Si on suppose que, comme c’est le cas général pour les étudiants, ceux des universités africaines ont un QI supérieur d’un écart type (soit 15 points de QI) à la moyenne de leur population, un QI médian de 84 correspond à une moyenne (très basse) de 70 dans la population générale [48]. Beaucoup de gens considèrent l’hypothèse d’un lien entre race et QI comme extrèmement provocante, et il est donc essentiel d’examiner à fond toutes les données pertinentes. C’est ce que nous avons fait dans notre revue de 60 pages « Thirty Years of Research on Race Differences in Cognitive Ability » (Trente ans de recherche sur les différences raciales entre les capacités cognitives), qui a été publiée en article principal dans le numéro de juin 2005 de Psychology, Public Policy, and Law, un journal de l’American Psychological Association [51]. Dans le présent article, nous résumons et actualisons ces résultats (avec davantage de détails statistiques et de références).
La génétique explique de 50 à 80% des différences d’intelligence
Encore une fois, la grande majorité des données tend à montrer que la génétique contribue pour une part de 50 à 80 % aux différences entre groupes raciaux en ce qui concerne l’intelligence, la taille du cerveau et d’autres paramètres de « l’histoire de vie ». On trouvera chez Bartholomew [1] une bonne introduction aux questions évoquées.Sur la base des 10 catégories de recherche dont la liste est donnée ci-après, nous avons conclu que la différence moyenne de 15 points entre les QI des Noirs et des Blancs aux Etats-Unis est à 80 % environ d’origine héréditaire, et que la différence de 30 points entre Africains et non-Africains est héréditaire à environ 50 % (le reste étant en grande partie attribuable aux différences culturelles et nutritionnelles). Les données démontrent que :
(1) le QI moyen à travers le monde est de 106 pour les Asiatiques de l’est (Extrème-Orientaux), de 100 pour les Blancs, de 85 pour les Noirs américains, et de 70 pour les Africains subsahariens ; (2) les différences raciales sont maximales sur les sous-tests les plus pondérés en g (facteur général de capacité mentale, ou première composante principale » ; il mesure le « principe actif » dans les tests d’intelligence) ; (3) les différences raciales sont les plus nettes sur les sous-tests de QI dont les résultats dépendent le plus de l’hérédité ;(4) les différences raciales de volume cérébral sont parallèles aux différences de QI ;(5) les métis ont en moyenne un QI intermédiaire entre ceux de leurs deux populations parentales ; (6) les études sur les adoptions trans-raciales montrent que les enfants noirs, métis et est-asiatiques élevés par des parents blancs ont un QI plus proche de la moyenne de ceux de leurs parents biologiques que de la moyenne chez les Blancs ;(7) on observe chez la descendance et la fratrie des sujets une régression vers le QI moyen de leur race ;(8) les races sont systématiquement différentes, et dans le même ordre, sur 60 traits qui décrivent « l’histoire de vie » ;(9) les différences raciales de QI sont conformes aux dernières données sur l’origine de l’espèce humaine (le modèle « out of Africa ») ;(10), enfin, les explications par l’environnement des différences raciales de QI ont été testées et ont régulièrement fait la preuve de leur inadéquation.
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La très dérangeante vérité de James Watson: réalisme racial et illusion moraliste