CONFIRMATION, LE SOLEIL SE LEVE BIEN A L’EST ET SE COUCHE A L’OUEST… Deux succès électoraux majeurs, l'un en confédération Helvétique, l'autre en Pologne, viennent d'embellir l'horizon des nationaux et nationalistes européens. Après la montée en puissance des "populismes" en Hongrie et en Scandinavie, voici une tendance qui ne peut que nous ravir.
Après la victoire le 18 octobre de l’UDC, l’Union Démocratique du Centre, qui devient le premier parti en Suisse ( 29,5 % contre 28,9 % en 2007), avec 62 élus au Conseil National , la chambre basse du Parlement de Berne, les électeurs polonais viennent de renforcer en Europe ce dimanche 25 octobre, le camp des formations « populistes », comme « ils » disent. Déjà, l’élection d’un Président de la République issu des rangs conservateurs du PIS, le Parti du Droit et de la Justice présidé par Jaroslaw Kaczynski, frère jumeau d’un Président disparu dans le crash de son avion à Smolensk, avait sonné le glas des prétentions des libéraux centristes de la Plateforme civique (PO), dont Donald Tusk est l’échantillon le plus représentatif . Ce dernier sévit désormais à Bruxelles à la tête du conseil de l’Union Européenne. (UE).
Cette victoire est nette et sans appel. Avec 38 % des voix et 238 sièges à la Diète de Varsovie, la députée Beata Szidio pressentie pour la primature, disposera d’une confortable majorité face à l’opposition libérale du Premier ministre sortant, Madame Ewa Kopacz dont le mouvement n’obtient avec 23,4 % des suffrages que 135 élus. Le PIS qui a déjà dirigé la Pologne, assez proche de l’église, se caractérise par un programme social-conservateur, hostile à toutes les attaques contre la famille traditionnelle. Proche des orientations de son voisin Hongrois Victor Orban, le PIS ne voit pas du tout d’un œil favorable la mise en place de quotas pour les « réfugiés ». Seule ombre au tableau, ce parti, s’il est eurosceptique, se distingue par un Atlantisme affiché allant, par exemple, jusqu’à regretter la signature d’un contrat avec Airbus pour l’achat de 50 hélicoptères « Caracal ». Il est vrai que l’on peut admettre cette attitude sans pour autant l’approuver, compte tenu de nos propres intérêts : la firme américaine Sikorski n’a-t-elle pas des usines en Pologne et le PIS ne se réclame-t-il pas de la doctrine de la « préférence nationale » ?
AU CANADA, VICTOIRE DE LA « PARTITOCRATIE « HEREDITAIRE
A l’Ouest, au Soleil couchant, rien ne va plus, à supposer que tout allait bien auparavant. Après deux mois de campagne électorale à travers tout le Canada, Trudeau junior a été nommé le 19 octobre dernier Premier ministre de la fédération, le 23ème élu à occuper ce poste. Avec 184 sièges à la Chambre des communes obtenus grâce à une majorité absolue de 54,4 % des voix, son parti le Parti libéral, bat le conservateur sortant Stephen Harper, 29,3% et 99 députés. Le très écologiste et progressiste NPD, Nouveau Parti Démocrate, se classant quant à lui à la troisième place avec 13 % des suffrages et 44 représentants. Le Bloc Québécois, souverainiste, est bon dernier avec seulement 10 parlementaires et 3 % des électeurs, mais il est vrai qu’il ne concourrait que dans la seule « Belle province » encore majoritairement francophone. Qui est Justin Trudeau ? Son CV est assez vide. Sa stupéfiante ascension n’est due qu’au nom qu’il porte : Trudeau. Son père, le défunt Eliott, bellâtre qui courait les jupons, progressiste invétéré dépénalisant l’avortement et l’homosexualité, favorable au multiculturalisme, adversaire déterminé des souverainistes québécois – il n’hésita pas à lâcher ses chiens de guerre contre les indépendantistes – menant dans les années soixante-dix une diplomaties indulgente aux pays communistes, était une sorte d’Olof Palme canadien. Son rejeton a multiplié les professions de foi favorables aux immigrés et a courtisé effrontément la communauté musulmane dans un pays en décadence complète où la Cour d’appel fédérale n’a pas hésité à désavouer le précédent gouvernement conservateur en autorisant, de facto, le niquab ! Il faut dire qu’avec un Premier ministre « de droite » comme Stephen Harper, les conservateurs canadiens étaient servis : sous son mandat, 265 000 nouveaux immigrants sont entrés l’an dernier au pays des caribous et des feuilles d’érable ! Trudeau junior, une chance pour le Canada ? Le Premier ministre qui ne sera officiellement intronisé que le 4 novembre, a déjà annoncé qu’il ferait cesser les frappes de la RCAF – la Royal Canadian Air Force - contre l’Etat Islamique. Tiendra-t-il ses promesses concernant la légalisation de la marijuana, la création d’une taxe carbone et l’accueil de 25 000 réfugiés syriens ? A suivre, avec consternation !
ALCAZAR REMPLACE TAPIOCA
Terminons ce petit tour d’horizon électoral par une note plus aimable avec la victoire au Guatemala – l’un des plus beaux pays d’Amérique centrale, - de l’humoriste Jimmy Morales qui vient d’être élu le dimanche 25 octobre, Président de la République. Lors de ce second tour de la consultation électorale présidentielle, cet animateur comique à la télévision vient d’obtenir 68 % des suffrages de ses compatriotes, battant une ancienne Première dame, Sandra Torres. Il faut dire que les Guatémaltèques sont lassés de la corruption qui touche le personnel politique : l’ancien Président Otto Perez et sa Vice-Présidente Roxana Baldetti ne sont-ils pas sous les verrous ? En envoyant un clone de Mister Bean ou de Benny Hill à la Casa Crema, l’Elysée guatémaltèque, les électeurs ont-ils voulu tourner les pages sombres de la guerre civile qui endeuilla le pays pendant presque trente ans ? En tout cas voici un pays du tiers-monde qui n’hésite plus à incarcérer ses brebis galeuses. Un exemple à suivre ? Dans une démocratie « comme la nôtre », la chose est encore difficilement admissible par la classe politique.
Jean-Claude ROLINAT
Cette victoire est nette et sans appel. Avec 38 % des voix et 238 sièges à la Diète de Varsovie, la députée Beata Szidio pressentie pour la primature, disposera d’une confortable majorité face à l’opposition libérale du Premier ministre sortant, Madame Ewa Kopacz dont le mouvement n’obtient avec 23,4 % des suffrages que 135 élus. Le PIS qui a déjà dirigé la Pologne, assez proche de l’église, se caractérise par un programme social-conservateur, hostile à toutes les attaques contre la famille traditionnelle. Proche des orientations de son voisin Hongrois Victor Orban, le PIS ne voit pas du tout d’un œil favorable la mise en place de quotas pour les « réfugiés ». Seule ombre au tableau, ce parti, s’il est eurosceptique, se distingue par un Atlantisme affiché allant, par exemple, jusqu’à regretter la signature d’un contrat avec Airbus pour l’achat de 50 hélicoptères « Caracal ». Il est vrai que l’on peut admettre cette attitude sans pour autant l’approuver, compte tenu de nos propres intérêts : la firme américaine Sikorski n’a-t-elle pas des usines en Pologne et le PIS ne se réclame-t-il pas de la doctrine de la « préférence nationale » ?
AU CANADA, VICTOIRE DE LA « PARTITOCRATIE « HEREDITAIRE
A l’Ouest, au Soleil couchant, rien ne va plus, à supposer que tout allait bien auparavant. Après deux mois de campagne électorale à travers tout le Canada, Trudeau junior a été nommé le 19 octobre dernier Premier ministre de la fédération, le 23ème élu à occuper ce poste. Avec 184 sièges à la Chambre des communes obtenus grâce à une majorité absolue de 54,4 % des voix, son parti le Parti libéral, bat le conservateur sortant Stephen Harper, 29,3% et 99 députés. Le très écologiste et progressiste NPD, Nouveau Parti Démocrate, se classant quant à lui à la troisième place avec 13 % des suffrages et 44 représentants. Le Bloc Québécois, souverainiste, est bon dernier avec seulement 10 parlementaires et 3 % des électeurs, mais il est vrai qu’il ne concourrait que dans la seule « Belle province » encore majoritairement francophone. Qui est Justin Trudeau ? Son CV est assez vide. Sa stupéfiante ascension n’est due qu’au nom qu’il porte : Trudeau. Son père, le défunt Eliott, bellâtre qui courait les jupons, progressiste invétéré dépénalisant l’avortement et l’homosexualité, favorable au multiculturalisme, adversaire déterminé des souverainistes québécois – il n’hésita pas à lâcher ses chiens de guerre contre les indépendantistes – menant dans les années soixante-dix une diplomaties indulgente aux pays communistes, était une sorte d’Olof Palme canadien. Son rejeton a multiplié les professions de foi favorables aux immigrés et a courtisé effrontément la communauté musulmane dans un pays en décadence complète où la Cour d’appel fédérale n’a pas hésité à désavouer le précédent gouvernement conservateur en autorisant, de facto, le niquab ! Il faut dire qu’avec un Premier ministre « de droite » comme Stephen Harper, les conservateurs canadiens étaient servis : sous son mandat, 265 000 nouveaux immigrants sont entrés l’an dernier au pays des caribous et des feuilles d’érable ! Trudeau junior, une chance pour le Canada ? Le Premier ministre qui ne sera officiellement intronisé que le 4 novembre, a déjà annoncé qu’il ferait cesser les frappes de la RCAF – la Royal Canadian Air Force - contre l’Etat Islamique. Tiendra-t-il ses promesses concernant la légalisation de la marijuana, la création d’une taxe carbone et l’accueil de 25 000 réfugiés syriens ? A suivre, avec consternation !
ALCAZAR REMPLACE TAPIOCA
Terminons ce petit tour d’horizon électoral par une note plus aimable avec la victoire au Guatemala – l’un des plus beaux pays d’Amérique centrale, - de l’humoriste Jimmy Morales qui vient d’être élu le dimanche 25 octobre, Président de la République. Lors de ce second tour de la consultation électorale présidentielle, cet animateur comique à la télévision vient d’obtenir 68 % des suffrages de ses compatriotes, battant une ancienne Première dame, Sandra Torres. Il faut dire que les Guatémaltèques sont lassés de la corruption qui touche le personnel politique : l’ancien Président Otto Perez et sa Vice-Présidente Roxana Baldetti ne sont-ils pas sous les verrous ? En envoyant un clone de Mister Bean ou de Benny Hill à la Casa Crema, l’Elysée guatémaltèque, les électeurs ont-ils voulu tourner les pages sombres de la guerre civile qui endeuilla le pays pendant presque trente ans ? En tout cas voici un pays du tiers-monde qui n’hésite plus à incarcérer ses brebis galeuses. Un exemple à suivre ? Dans une démocratie « comme la nôtre », la chose est encore difficilement admissible par la classe politique.
Jean-Claude ROLINAT