J’écoutais ce lundi matin, sur les ondes officielles de la République, le président de l’UDI et maire de Drancy,Jean-Christophe Lagarde, s’irriter théâtralement contre le Front National en passe de l’emporter dans deux grandes régions au prochain scrutin, en l’accusant en particulier de duper, en quelques sortes, les Français car il n’était pas le parti champion de la sécurité qu’il prétendait. Deux arguments imparables venaient étayer cette accusation : 1) les élus du Front National,à l’assemblée, n’ont pas voté la loi sur le renseignement et : 2) Marion Maréchal Le Pen n’a pas soutenu la proposition d’Estrosi de placer des portiques à l’entrée des magasins.
Je suppose que les experts du seul grand parti patriotique français ont largement de quoi répondre à de telles accusations, lesquelles, de façon amusante, placent le FN à gauche de l’UDI qui met beaucoup d’énergie à montrer ses petits muscles. Mais pour ma part, je ne peux m’empêcher de penser que le patron du ridicule parti centriste, qui se fait en l’occurrence le porte parole des autres partis régimistes , n’est vraiment pas à la mesure des véritables enjeux et sans doute n’en n’a-t-il cure. Il est donc encore frappant de constater à quel point les partis du système fraichement ripolinés aux couleurs de la nation, n’ont toujours rien compris ni rien appris. Car enfin,notre société occidentale normativeoffre à la jeunesse du monde, espérons le, encore un peu enfiévrée à 20 ans,un vide spirituel angoissant. Cette absence de perspectives de vie, avec les modèles médiatiques de réussite matérialistes et individualistes qui sont proposés affublés d’un faux nez qu’on a nommé abusivement liberté, expliquerait la consommation accrue d’antidépresseurs chez les jeunes. Notre pays vieillit, notre jeunesse s’en va à raison de 200 000 avortements par an, celle qui a échappé au massacre consomme à outrance en s’inquiétant entre deux pétards du réchauffement climatique ou bien est à la recherche au mieux du grand frisson.
Comme il est hors de question de rappeler les Français à leurs responsabilités en développant notamment une vraie politique familiale, c’est-à-dire tournée vers la jeunesse qui est l’avenir, on a préféré ouvrir toutes grandes nos frontières et attirer, en les déracinant, par dizaine de milliers chaque année, toutes sortes d’immigrés, et plus particulièrement d’Afrique du nord et sub-saharienne pour remplacer ceux qui ne naissent pas chez nous ou meurent avant de naître sur notre sol. [....]
Olivier Dejouy
La suite sur Le Réveil Français