Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le PS élimine la concurrence à gauche

Les écologistes passent de 261 élus au sortir des régionales de 2010, à 62 conseillers régionaux. Une chute de -76,2% qui renvoie le parti à ses niveaux de 1998. En Ile-de-France, le nombre d'élus est tombé de 50 à 11. En Auvergne-Rhône-Alpes, EELV disposait de 44 élus et n'en a désormais plus que 4. EELV est aujourd'hui totalement absent des conseils régionaux de Bourgogne-Franche Comté, d'Alsace-Lorraine-champagne-Ardennes, de Paca et du Nord-Pas-de-Calais-Picardie.

Du côté du Front de gauche, le Parti communiste est absent dans 7 des 13 exécutifs régionaux et ne dispose aujourd'hui que de 27 conseillers dans toute la France, un nombre quasiment divisé par 7 si l'on regarde son niveau le plus fort en 2004 où le parti disposait de 183 conseillers régionaux. Pour l'ensemble du Front de gauche, la perte s'élève -67,7% d'une élection à l'autre et atteint -71,9% si l'on s'en tient aux seuls communistes.

Avec la réforme en cours de l'élection présidentielle, ces petits partis, en chute libre, pourraient ne pas pouvoir présenter un candidat en 2017. A se demander si la déroute toute relative du PS aux élections régionales ne résulte pas d'un savant calcul pour éliminer du paysage les petits partis qui pourraient empêcher le candidat PS de passer le second tour.

Certes, le FN et les Républicains sont mieux placés pour accéder au second tour mais 2016 sera l'année de la primaire chez les Républicains. Or, les médias font tout pour pousser Alain Juppé, qui est pour la dénaturation du mariage. De là à ce que la primaire échoue (avec un remake du sketch Copé/Fillon) et voit 2 candidats LR à la présidentielle...

Michel Janva

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

Les commentaires sont fermés.