La chronique de Philippe Randa
Les féministes n’ont décidément honte de rien ! Dernière crétinerie en date, une étude de l’Institut national d’études démographiques montre comment « l’invective sexiste dans l’espace public varie selon l’âge et le sexe. »
Pour se faire, Amandine Lebugle, autoproclamée sans crainte du ridicule « docteure en démographie », a martyrisé les résultats d’enquêtes « Cadre de vie et sécurité » menées par l’Insee et l’Observatoire national de la délinquance, et les réponses pénales entre 2008 et 2012 afin de « mesurer, quantifier le harcèlement de rue et le définir sous toutes ses formes… »
Nous apprenons ainsi comment, qui, à quelle fréquence et dans quelles circonstances les termes de « salope », « pute », « sale », « connasse » ou encore « vieille » sont utilisées aux dépens de la gent féminine par des « malotrus »… mais tout autant, allons bon ! par des « malotruses », figurez-vous !
Car oui, les dames ne sont pas forcément aimables les unes envers les autres. Qui l’eût crû ?
« Certains sociologues qui ont travaillé sur le rapport des jeunes filles à la sexualité estiment que c’est une manière de se différencier d’un groupe dont on estime ne pas faire partie », nous apprend Dame Lebugle qui convient qu’elle a été elle-même « assez interpellée par le fait que des femmes emploient ce terme (Salope)».
Cela lui aura sûrement donné l’idée de l’étude suivante sur laquelle elle se penche désormais : un travail similaire sur les invectives à l’égard des hommes !
En attendant, on apprend surtout que pour l’édification des masses, l’argent public est toujours aussi judicieusement utilisé…
Paru dans le quotidien Présent du 10 mai 2016.