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Trop c’est trop!

Un nouveau record d’impopularité battu par François Hollande. Selon la dernière enquête TNS Sofres pour Le Figaro Magazine,  la cote du président de la République est tombée à seulement 12% d’opinions favorables. En novembre 2014 déjà, invité de TF1,  François Hollande avait juré la main sur le cœur, sur l’air du « je vous ai compris » qu’il était hors de question de procéder à une nouvelle augmentation d’impôts d’ici à la fin de son quinquennat : « A partir de l’année prochaine, il n’y aura pas d’impôt supplémentaire sur qui que ce soit. » « Il y a un moment où la classe moyenne ne peut plus accepter de hausse d’impôts. J’en prends l’engagement ! »

Pourtant le refrain du « ça va mieux », les promesses et les annonces de baisses d’impôts, en direction notamment des traditionnels bataillons de l’électorat de gauche que sont les enseignants et les fonctionnaires (pour combien de temps?) ne suffisent plus. Dans son entretien accordé aux Echos  et publié hier,  le champion du PS, qui se voulait combatif, déterminé comme doit l’être un chef d’Etat briguant un second mandat, affirme que la « reprise » et le « début d’inversion de la courbe du chômage » sont « un fait indiscutable. »

Il suppute comme très probable en 2017 « une baisse supplémentaire d’impôt sur les ménages »  d’environ « 2 milliards d’euros« , idéalement pour soulager « les classes moyennes » matraquées, emblématiques du ras-le-bol fiscal du pays. Last but not least, a-t-il dit encore, « le quantum des 41 milliards d’allègements de prélèvements prévus par le Pacte de responsabilité sera intégralement respecté », « le taux de l’impôt sur les sociétés « sera en baisse pour les PME et une mesure d’allègement sera prévue pour les artisans qui ne bénéficient pas du Cice« .

En réalité, François Hollande délègue à d’autres le soin d’annoncer la création d’une nouvelle taxe qui a pour objectif de ponctionner annuellement 600 millions d’euros dans la poche des contribuables Français, ménages et entreprises. Ce nouvel impôt a été baptisé Taxe Spéciale d’Equipement Régional (TSER) et sa création nécessitera la saisie prochaine du Parlement par l’Etat, dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances de 2017. Cette « Taxe spéciale » a pour  objet avoué de  financer le développement économique et l’accompagnement des PME. L’Association des régions de France (ARF) l’a annoncé lundi par un communiqué, après avoir cosigné avec le gouvernement l’Acte II de la plateforme Etat-Régions, qui comprend la création de cette TSER.

Autre mensonge gouvernemental débusqué par une étude de UFC Que Choisir, malgré les fanfaronnades de Marisol Touraine, les discours lénifiants du ministère de la Santé, la fracture sanitaire ne cesse de s’étendre. Nos compatriotes subissent depuis 2012 une constante dégradation de l’offre de soin sous le double effet d’une progression des déserts médicaux et de la généralisation des dépassements d’honoraires. 

Selon Que Choisir lesdits dépassements ont continué à croître depuis 2012. « Alors que l’inflation sur la période n’a pas été supérieure à 1%, le tarif moyen d’une consultation a progressé de 3,2% chez les généralistes, de 3,5% chez les ophtalmologistes, de 5% pour les gynécologues, et même de 8% pour les pédiatres. »  « Dès lors que l’on souhaiterait se soigner au tarif de la sécurité sociale, ce sont plus de 8 Français sur 10 qui manquent de gynécologues et d’ophtalmologistes sans dépassements d’honoraires à moins de quarante-cinq minutes de leur domicile. »

D’après cette même étude, un Français sur quatre à des difficultés « d’accès géographique » aux médecins généralistes, un sur trois à des spécialistes comme les gynécologues, les , ophtalmologistes, les pédiatres. « En quatre ans, 27% des Français ont vu leur accès géographique aux généralistes reculer, et jusqu’à 59% pour les gynécologues», toutes choses qui matérialisent signe l’échec gravissime des politiques pour inciter les médecins à s’installer dans les déserts médicaux. »  A fortiori souligne Bruno Gollnisch, quand un numerus clausus imbécile bride le nombre des médecins français diplômés au profit de disciples d’Esculape étrangers, venant de pays où les besoins en médecins sont encore plus criants  que chez nous…

L’Etat a d’autres priorités plus urgentes (?) là encore avec l’argent des contribuables. L’Afp rapporte ainsi « une instruction aux préfets » mentionnant qu’il entend « créer 3.000 places d’hébergement supplémentaires dans les CAO (centres d’accueil et d’orientation) » pour les migrants.« L’objectif est d’atteindre un parc total de 5.000 places de CAO réparties sur tout le territoire, et ce dans les délais les plus rapides, et au plus tard fin septembre, souligne cette instruction du 29 juin signée par le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve et sa collègue du Logement Emmanuelle Cosse (…). »  « Selon la circulaire, les préfets pourront, si nécessaire, réquisitionner des bâtiments ou faire installer des structures modulaires sur des terrains disponibles« .

 « Mais ces 3.000 places ne sont qu’une partie de l’effort consenti, puisque le texte évoque par ailleurs la création de 5.000 places  supplémentaires au titre de l’ATSA (Accueil temporaire-Service de l’asile, qui relève de l’hébergement d’urgence). En juin 2015, le gouvernement avait déjà annoncé la création de plus de 10.000 places d’hébergement supplémentaires pour les migrants … sans préjuger des initiatives d’élus locaux comme le maire de Paris Anne Hidalgo qui  a décidé de créer de son côté un centre humanitaire d’accueil pour les migrants, qui devrait ouvrir en septembre, et dont la localisation reste soigneusement tue jusqu’à présent ».

En début d’année le 21e rapport de la Fondation Abbé Pierre, structure, faut-il le préciser, qui ne remet pas en cause le bien fondé de la poursuite d’une politique d’immigration massive, expliquait dans son chapitre consacré à « la lutte contre la ségrégation urbaine » que les vœux exprimés par Manuel Valls en janvier 2015, après la tuerie dans les locaux de Charlie hebdo, visant à favoriser « la mixité sociale » (comprendre disséminer, disperser l’immigration) étaient légitimes. Mais « à condition de ne pas pénaliser les ménages modestes, comme c’est encore trop souvent le cas. Pour la Fondation, les ménages pauvres ne doivent pas faire les frais de la politique de mixité sociale. » Ces politiques doivent pouvoir dessiner un « socle républicain » capable de dépasser les contradictions entre mixité et droit au logement. »

Il est en évidemment très légitime affirme Bruno Gollnisch, dans un pays comme la France qui, selon la Fondation Abbé Pierre compte 3,8 millions de mal logés et 12 millions de personnes touchées par la crise du logement, de ne pas pénaliser plus avant les ménages modestes. Mais en prenant le problème dans le bons sens. C’est-à-dire en stoppant toute immigration massive, en refoulant  tous les immigrés illégaux, en privilégiant en tout et partout les Français d’abord sur notre sol; c’est comme cela que l’on renforcera « le socle » de la  République Française.

http://gollnisch.com/2016/07/01/trop-cest-trop/

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