Les conservateurs anglais ont toujours su trouver la personne qu’il fallait quand l’Histoire leur donnait rendez-vous.En 1940, ce fut Churchill qui s’y colla, aujourd’hui, face au défi salvateur du Brexit, c’est Boris.
Boris Johnson reconnaissable à sa botte de foin en guise de coiffure, comme Churchill avait son cigare et son haut-de-forme,
Johnny Rotten étant passé par là, et l’excentricité ayant toujours été la marque de fabrique de nos voisins british.
Diplômé d’Eton et d’Oxford, le nouveau Premier ministre britannique est un membre de la upper class qui sait parler au peuple par son style direct, tout comme l’autre, qui avait pourtant fréquenté la très privée Harrow School, puis l’Académie royale militaire de Sandhurst.
La comparaison entre BoJo et le vieux Lion pourrait d’autant plus continuer que le nouveau locataire du 10 Downing Street a publié, en 2014, The Churchill Factor: How One Man Made History (« Comment un seul homme a fait l’Histoire »), qui est un véritable livre d’écrivain.
Le caractère est la destinée, disaient les Grecs, c’est aussi le point de vue de Boris Johnson : « Quels sont les éléments qui font que Churchill a pu endosser un rôle de cette envergure ? Dans quelles forges ont-ils créé un esprit aussi percutant et cette volonté de fer ? Quel marteau, quelle chaîne, dans quelle fournaise ont-ils façonné ce cerveau ? pourrions-nous demander en reprenant les vers du Tigre de William Blake.
Si Churchill est si important, c’est parce qu’il a sauvé notre civilisation. Et lui seul était en mesure de le faire. »
Churchill comme Boris aujourd’hui sont un démenti pour tous les historiens marxistes.
Eh oui, une personne, le facteur humain, peut faire la différence.
C’est ça que nous enseigne le conservatisme.
Je rentre de Londres, du quartier Shoreditch où les nouveaux hipsters nombreux dans les discothèques et bars en vogue qui entourent Shoreditch High Street, Great Eastern Street et Old Street réinventent le Swinging London.
Là-bas, même les partisans du remain savent que, dans le pire des cas, le « hard brexit » mettra Londres vis-à-vis de Paris dans la situation de New York. So what? Vox populi, vox Dei.
C’est la working class de tout le Royaume-Uni qui a voté pour le Brexit.
Comme nous avions eu le général de Gaulle, que mon grand-père rejoignit à Londres en 40, grâce à la flottille de bateaux de pêche et de plaisance mobilisée par Churchill entre les côtes anglaises et Dunkerque encerclé par les Allemands, Boris Johnson, ancien maire de Londres, est de retour pour défendre la civilisation avec l’aide de cette Angleterre du fish & chips et du vinaigre sur les frites.
Et que ces fumiers (turds) de Français, indécrottables Munichois, qui se comportent comme des « cons », selon l’expression de Daladier, à propos des Français qui voulaient tout céder à Hitler par pacifisme, ne la ramènent pas.
À l’époque, Churchill a pu s’appuyer sur de Gaulle pour sauver la France.
Il plaidera, en 1944, la reconnaissance du gouvernement de la France libre, dirigé par de Gaulle, puis la place de la France au Conseil de sécurité des Nations unies et une zone d’occupation en Allemagne.
Aujourd’hui, il y a Trump, mais sur qui, en France, pourrait s’appuyer Boris Johnson ?
Le génie français saura-t-il faire émerger un caractère, un Charles Martel, une Jeanne d’Arc, capable d’unir la France de Johnny, des gilets jaunes et celle de la Manif pour tous pour créer une dynamique majoritaire face à « une Europe qui veut unifier le continent et le placer sous un commandement unique », pour reprendre les propos de Boris Johnson ?
Une ligne politique Bruxelles-Berlin mortifère tant sur le plan économique que sur le plan éthique et civilisationnel, ce qui est plus grave.
Thierry Martin
Boris Johnson reconnaissable à sa botte de foin en guise de coiffure, comme Churchill avait son cigare et son haut-de-forme,
Johnny Rotten étant passé par là, et l’excentricité ayant toujours été la marque de fabrique de nos voisins british.
Diplômé d’Eton et d’Oxford, le nouveau Premier ministre britannique est un membre de la upper class qui sait parler au peuple par son style direct, tout comme l’autre, qui avait pourtant fréquenté la très privée Harrow School, puis l’Académie royale militaire de Sandhurst.
La comparaison entre BoJo et le vieux Lion pourrait d’autant plus continuer que le nouveau locataire du 10 Downing Street a publié, en 2014, The Churchill Factor: How One Man Made History (« Comment un seul homme a fait l’Histoire »), qui est un véritable livre d’écrivain.
Le caractère est la destinée, disaient les Grecs, c’est aussi le point de vue de Boris Johnson : « Quels sont les éléments qui font que Churchill a pu endosser un rôle de cette envergure ? Dans quelles forges ont-ils créé un esprit aussi percutant et cette volonté de fer ? Quel marteau, quelle chaîne, dans quelle fournaise ont-ils façonné ce cerveau ? pourrions-nous demander en reprenant les vers du Tigre de William Blake.
Si Churchill est si important, c’est parce qu’il a sauvé notre civilisation. Et lui seul était en mesure de le faire. »
Churchill comme Boris aujourd’hui sont un démenti pour tous les historiens marxistes.
Eh oui, une personne, le facteur humain, peut faire la différence.
C’est ça que nous enseigne le conservatisme.
Je rentre de Londres, du quartier Shoreditch où les nouveaux hipsters nombreux dans les discothèques et bars en vogue qui entourent Shoreditch High Street, Great Eastern Street et Old Street réinventent le Swinging London.
Là-bas, même les partisans du remain savent que, dans le pire des cas, le « hard brexit » mettra Londres vis-à-vis de Paris dans la situation de New York. So what? Vox populi, vox Dei.
C’est la working class de tout le Royaume-Uni qui a voté pour le Brexit.
Comme nous avions eu le général de Gaulle, que mon grand-père rejoignit à Londres en 40, grâce à la flottille de bateaux de pêche et de plaisance mobilisée par Churchill entre les côtes anglaises et Dunkerque encerclé par les Allemands, Boris Johnson, ancien maire de Londres, est de retour pour défendre la civilisation avec l’aide de cette Angleterre du fish & chips et du vinaigre sur les frites.
Et que ces fumiers (turds) de Français, indécrottables Munichois, qui se comportent comme des « cons », selon l’expression de Daladier, à propos des Français qui voulaient tout céder à Hitler par pacifisme, ne la ramènent pas.
À l’époque, Churchill a pu s’appuyer sur de Gaulle pour sauver la France.
Il plaidera, en 1944, la reconnaissance du gouvernement de la France libre, dirigé par de Gaulle, puis la place de la France au Conseil de sécurité des Nations unies et une zone d’occupation en Allemagne.
Aujourd’hui, il y a Trump, mais sur qui, en France, pourrait s’appuyer Boris Johnson ?
Le génie français saura-t-il faire émerger un caractère, un Charles Martel, une Jeanne d’Arc, capable d’unir la France de Johnny, des gilets jaunes et celle de la Manif pour tous pour créer une dynamique majoritaire face à « une Europe qui veut unifier le continent et le placer sous un commandement unique », pour reprendre les propos de Boris Johnson ?
Une ligne politique Bruxelles-Berlin mortifère tant sur le plan économique que sur le plan éthique et civilisationnel, ce qui est plus grave.
Thierry Martin
http://by-jipp.blogspot.com/2019/07/boris-johnson-pourquoi-est-il-lhomme.html